Carthage Cement veut élargir ses activités

Riadh Ben Khalifa, PDG du cimentier tunisien Carthage Cement, a annoncé la mise en service de sa première cimenterie ainsi que des projets de diversification, notamment dans la production de sacs et dans les énergies renouvelables.

Le projet d’usine de Carthage Cement doit permettre de créer 320 emplois. DR

Le projet d’usine de Carthage Cement doit permettre de créer 320 emplois. DR

Publié le 22 août 2013 Lecture : 2 minutes.

Avec un peu de retard, la cimenterie de Carthage Cement située à Mornag (15 kilomètre au sud-est de Tunis), entrera finalement en service début septembre. « La première flamme du pré-calcinateur aura lieu le 2 septembre. Le four sera allumé le 7 septembre et le ciment sortira dès le 9 septembre », a déclaré le 21 août Riadh Ben Khalifa, PDG de Carthage Cement, sur les ondes de Radio Express. Ce projet – qui générera 320 emplois directs – a pour objectif d’augmenter sensiblement la production de ciment de la société qui produit actuellement 5 500 tonnes de ciment non broyé et 6 500 tonnes de ciment quotidiennement.

C’est surtout les agrégats (graviers, sable de concassage…) qui dominent la production de la société, avec 12 000 tonnes par jour. Celle-ci sera portée à 19 000 tonnes d’ici à un an, soit « la plus grande d’Afrique », selon les propos du dirigeant.

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Production de sacs et énergies renouvelables

Toujours selon la même source, Carthage Cement projette également de construire une unité de production de sacs à proximité de sa cimenterie, qui créera 250 emplois directs. L’investissement de 6 millions d’euros permettra ainsi de réduire sa facture annuelle dans ce domaine, qui s’élève à quelque 7 millions d’euros. Les études techniques sont achevées et la société attend les autorisations nécessaires pour lancer ce projet, dont la durée est estimée à six mois.

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Mais ce n’est pas tout. La société ambitionne de limiter sa consommation d’énergies fossiles. Pour ce faire, elle souhaite introduire le triage de déchets ménagers afin de fabriquer du fioul alternatif. L’objectif étant de trier 700 000 tonnes d’ordures par an en provenance du Grand Tunis (la capitale et sa banlieue). Cette activité nécessitera un investissement compris entre 6 et 15 millions d’euros, avec à la clé 500 emplois directs. Dans la même optique, Carthage Cement travaille sur un investissement de 200 millions d’euros pour mettre en place un champ d’éoliennes.

Au premier semestre 2013, Carthage Cement a réalisé un chiffre d’affaires de 19,6 millions de dinars hors TVA (un peu moins de 10 millions d’euros), en hausse de 31,4 % sur un an et emploie environ 500 salariés.

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