Un prix pour les Congolais de la diaspora
La deuxième édition du prix du Réseau international des Congolais de l’extérieur (Rice) s’est tenue à Paris, le 7 décembre.
Hôtel Georges V, à deux pas des Champs Elysées, à Paris. Pour Edwige-Laure Mombouli, présidente du Réseau international des Congolais de l’extérieur (Rice), l’excellence de son pays d’origine mérite d’être célébrée dans un cadre prestigieux. C’est donc dans le palace parisien que s’est tenue, vendredi 7 décembre, la deuxième édition du Prix Rice, destiné à mettre en avant les talents de la diaspora du Congo-Brazzaville. « Mais pas n’importe lesquels, a également tenu à préciser Edwige-Laure Mombouli. Nous récompensons les entreprises qui profitent directement au Congo et à ses habitants. C’est donc l’initiative privée qui est primée, ainsi que le sens de l’entrepreneuriat social et économique. »
Parmi les lauréats 2012, la scientifique Francine Ntoumi, créatrice et présidente de la Fondation congolaise pour la recherche médicale a été récompensée dans la catégorie parcours individuel. Partageant son temps entre l’Allemagne et le Congo-Brazzaville, auteure également d’articles dans la revue américaine Science, elle est reconnue pour ses travaux sur le sida et le paludisme. Ruddy Opimbat, installé au Canada, a, lui, reçu le prix de l’entrepreneur. Cet ingénieur en informatique a développé une application ayant permis d’équiper les bus congolais de tablettes iPad. Dans la dernière catégorie, c’est l’association Credo qui a été couronnée pour ses programmes e-learning au profit de plusieurs écoles du pays.
Favoriser le retour des investisseurs
Mais le prix Rice, c’est aussi l’occasion d’inciter les Congolais de la diaspora à s’intéresser aux nombreuses opportunités d’investissements qu’offre Brazzaville dans différents secteurs, et notamment ceux de l’aéronautique, des services et de la logistique. Et qu’importe si le dernier palmarès Doing Business établi par la Banque mondiale, qui classe le Congo-Brazzaville 183è sur 185, les missions étrangères de prospection n’ont jamais été aussi nombreuses au Congo, estime Claudine Munari, ministre du Commerce et des Approvisionnements. Signe que les réformes pour assainir le climat des affaires commencent à porter leur fruit. Même son de cloche chez le président de la Chambre de commerce de Pointe-Noire, Didier Mavouenzela : « Toutes les conditions sont réunies pour que les Congolais de la diaspora puissent investir chez eux, à condition qu’ils acceptent de s’appuyer sur les structures d’accompagnement existantes et de s’affranchir des politiques. »
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