RDC : l’épidémie de virus Ebola a pris fin, selon les autorités
Les autorités de RDC ont annoncé, lundi 26 novembre, que l’épidémie de fièvre Ebola déclarée en août était terminée. Caractérisé par une période d’incubation pouvant osciller entre 2 et 21 jours, le virus était réapparu dès le mois de mai.
Un médecin étranger s’occupe d’un homme atteint par le virus d’Ebola en RDC, en 2007. © Christopher Black/OMS/AFP/Archives
Publié le 26 novembre 2012 Lecture : 1 minute.
Les autorités congolaises ont annoncé, lundi 26 novembre, la fin de l’épidémie de fièvre hémorragique Ebola en RDC. L’épidémie de virus Ebola, dont l’éclosion a été constatée en août dans le nord-ouest du pays, a fait 34 victimes, a indiqué le ministre congolais de la Santé, Félix Kabange Numbi. Un chiffre qui ne correspond toutefois pas aux données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui fait état d’un bilan supérieur de 36 victimes.
La différence serait imputable à une autre cause que le virus Ebola, a plaidé le ministre Numbi, précisant que ce bilan pourrait être appelé à changer. Parmi les victimes figurent huit personnes d’une équipe médicale. Aucun nouveau cas n’a été répertorié depuis le 11 octobre en Province orientale, indique le ministère, qui mentionne également que 62 malades ont été enregistrés.
Fuite
Selon M. Numbi, 797 personnes ont fait l’objet d’un suivi après avoir été en contact avec des malades. Certains rites ou traditions – qui favorisent une certaine proximité avec les malades et les morts -, conjugués à la fuite de personnes craignant d’être placées à l’isolement, auront rendu difficile l’éradication de l’épidémie.
Mais il ne faut peut-être pas crier victoire trop tôt. De l’autre côté de la frontière, en Ouganda, une nouvelle flambée d’Ebola a déjà fait deux morts au nord de Kampala, et ce malgré le fait que la fin de l’épidémie y eut été officiellement annoncée un mois plus tôt. Des analyses ont toutefois permis de conclure que la souche de ce virus, qui a tué 17 morts dans l’ouest ougandais, n’était pas la même que celle à l’origine de l’épidémie congolaise.
Aucun traitement n’a encore été trouvé pour éradiquer le virus Ebola, qui entraîne la mort dans 25 à 90 pour cent des cas, selon l’OMS. La maladie peut être contractée par un contact direct avec le sang et les sécrétions corporelles, ou encore par voie sexuelle ou manipulation de cadavres contaminés.
(Avec AFP)
