Guinée équatoriale : la BEAC fête son 40e anniversaire à Malabo

La Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) fête à Malabo, le 23 novembre, son 40e anniversaire. L’occasion pour les participants de discuter au cours d’un symposium des perspectives de l’intégration monétaire.

La BEAC fête son 40e anniversaire. © Diego Javier/J.A.

La BEAC fête son 40e anniversaire. © Diego Javier/J.A.

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Publié le 23 novembre 2012 Lecture : 2 minutes.

Boucs émissaires de la crise mondiale, les banquiers ne sont pas à la fête… Sauf en Afrique centrale. La BEAC, institut d’émission de la Communauté économique et monétaire des États de l’Afrique centrale (Cemac) – qui regroupe le Congo, le Cameroun, le Gabon, la République centrafricaine, le Tchad et la Guinée équatoriale – a invité, le 23 novembre, à Malabo en Guinée équatoriale, une belle brochette de personnalités de la finance africaine et francophone pour son 40e anniversaire.

Plusieurs chefs d’États attendus, des patrons de banque centrale (Afrique du sud, RDC, Afrique de l’Ouest, France), des universitaires, des patrons et la presse spécialisée. Au programme, des concerts, une exposition de billets de banque, un tournoi de basket-ball et un symposium où l’on discutera des perspectives de l’intégration monétaire.

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Conjoncture favorable

Il faut dire que la zone est paradoxalement épargnée par les secousses de l’économie mondiale. Les pays de la Cemac bénéficient d’une conjoncture favorable. En 2012, Selon le communiqué du conseil d’administration de la Banque tenu le 22 novembre en marge des festivités, la zone a enregistré un taux de croissance de 5,6% contre 5,3 l’année précédente. Même si, dans le même temps, on déplore une détérioration des comptes publics et une accentuation de l’inflation, estimée à 3,5%.

La zone se félicite donc d’un bon tableau de bord, la banque centrale veut en être la vitrine. Elle qui a tant de choses à se faire pardonner, s’est bien reprise dans l’affaire des placements toxiques qui lui avaient fait perdre 238 milliards de francs CFA (500 millions d’euros) en 2009.

En revanche, elle aura du mal à  faire oublier le plus gros scandale de ses quarante années d’existence, découvert 2009. Ainsi, entre 2000 et 2008, trente millions d’euros (dix-neuf milliards de francs CFA) au minimum ont été détournés au sein du bureau de la Banque des États de l’Afrique Centrale (BEAC) à Paris. Un seul responsable, le Camerounais Roger Kemadjou, patron du bureau extérieur de Paris, a été jugé par contumace et condamné à perpétuité par la justice de son pays. Les autres protagonistes du scandale ne sont plus inquiétés. Comme si de rien n’était…

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