Maroc : une nouvelle cellule terroriste démantelée, annonce Rabat

Les autorités marocaines ont annoncé, lundi 5 novembre, que huit individus soupçonnés d’activités terroristes avaient été arrêtés. Selon Rabat, ils étaient en train de nouer des liens avec Aqmi.

Le drapeau marocain flotte, le 8 mai 2011 sur Marrakech. © Abdelhak Senna/AFP

Le drapeau marocain flotte, le 8 mai 2011 sur Marrakech. © Abdelhak Senna/AFP

ProfilAuteur_PierreFrancoisNaude

Publié le 6 novembre 2012 Lecture : 1 minute.

En quelques jours, le Maroc a annoncé avoir démantelé deux importantes cellules terroristes. La dernière en date comptait huit membres, qui ont tous été arrêtés, selon un communiqué du ministère de l’Intérieur, publié lundi 5 novembre. Nommée « Ansar achariaa au Maghreb islamique », elle projetait de « perpétrer des actes de sabotage contre des sites stratégiques, des bâtiments sensibles, des sièges des services de sécurité et des sites touristiques dans plusieurs villes marocaines ».

Juste avant d’être interpellés, ses membres « étaient en train de nouer des contacts avec les groupes terroristes relevant d’Al-Qaïda » et opérant notamment au Nord-Mali, poursuit le communiqué. Le chef présumé de la cellule « préparait un voyage au Sahel pour s’assurer le soutien financier des groupes islamistes combattant dans cette région », a affirmé une source de sécurité marocaine.

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Sites touristiques

Selon cette dernière, les huit arrestations ont eu lieu à Rabat, Meknès et Khénifra (Centre), ainsi qu’Errachidia et Aït Méloul (sud). Une homme déjà condamné au Maroc dans le cadre de la loi antiterroriste figure parmi les détenus. Le ministère public les accuse d’avoir visé les sites touristiques à Ouarzazate et Errachidia, deux destinations prisées par les étrangers. Ils « seront déférés devant la justice à l’issue de l’enquête en cours supervisée par le parquet », indique la source sécuritaire.

Une autre cellule terroriste avait été récemment démantelée, a annoncé il y a quelques jours le ministère de l’Intérieur. Ses neuf membres projetaient quant à eux la création d’un camp d’entraînement dans la région montagneuse du Rif afin de préparer des attaques contre « les autorités publiques ».

En tout, dans ces deux dernières affaires, ce sont 17 personnes qui devront vraisemblablement être jugées. Depuis les attentats du 16 mai 2003 de Casablanca, plus de 2 000 islamistes ont été arrêtés et condamnés au Maroc.

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(Avec AFP)

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