Nigeria : les bonnes soeurs Williams
Les soeurs Serena et Venus Williams ont entamé, mardi 30 octobre, une mini-tournée au Nigeria et en Afrique du Sud dans le cadre d’une campagne de défense des droits des femmes.
![Venus (d) et Serena (g) Williams, le 31 octobre 2012 à Lagos. © Pius Utomi Ekpe/AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2012/10/31/031102012195317000000willtenniniegria.jpg)
Venus (d) et Serena (g) Williams, le 31 octobre 2012 à Lagos. © Pius Utomi Ekpe/AFP
Les stars américaines du tennis mondial, Serena et Vénus William, ont entamé, mercredi 31 octobre à Lagos, au Nigeria, leur mini-tournée africaine dans le cadre d’une campagne pour la promotion des droits des femmes. Elles ont notamment fait valoir leur triomphe dans un sport « dominé par les Blancs » comme une « rupture avec la tradition ».
« Le fait qu’une Noire puisse arriver et dominer montre que le milieu dont vous êtes issu et l’endroit d’où vous venez n’a pas d’importance », a affirmé Serena William, 31 ans, elle-même issue d’un quartier défavorisé de Los Angeles. « Nous aimerions vraiment voir plus d’athlètes africains se révéler », a-t-elle ajouté.
Après le Nigeria, les sœurs Wiliams se rendront en Afrique du sud pour poursuivre leur mission en tant qu’ambassadrices de l’initiative « Breaking the molde » (Rompre avec la tradition). Celle-ci entend utiliser l’aura des deux championnes – qui cumulent 22 titres individuels en tournois du Grand Chelem -, pour encourager des filles et des jeunes femmes africaines à surmonter le sexisme.
Première fois
Serena, la cadette, est une habituée du continent, tandis que Vénus le découvrait pour la première fois, à 32 ans. « J’ai toujours voulu venir », a déclaré cette dernière. Quand vous vieillissez un peu, vous commencer à vous rendre compte que vous voulez aider d’autres gens et que c’est plus important que les autres rêves que vous pouviez avoir ».
Arrivée la veille, elles ont été brièvement reçues, mercredi, par Babatunde Fashola, gouverneur de l’État de Lagos. Elles ont ensuite participé à des entraînements de tennis dans un club privé. Leur bref séjour devait se poursuivre par la visite d’une école pour assister à un cours sur la puberté donné à des jeunes filles, et s’achever vendredi par un match d’exhibition au cours duquel elles s’affronteront. Avant de s’envoler pour quelques jours en Afrique du Sud.
(Avec AFP)
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Côte d’Ivoire : le vice-président Tiémoko Meyliet Koné, des amitiés au cœur du pouvoir
- Alice Riouall, la Burkinabè qui exporte ses mangues séchées en Europe
- Au Kenya, après Ruto, c’est au tour des gouverneurs de rendre des comptes
- Dans l’est de la RDC, la Monusco partie pour rester ?
- Requins à Agadir, orques à Gibraltar, le littoral marocain est-il vraiment envahi ?