Afrique du Sud : Wim Botha, la mort aux trousses

L’oeuvre de l’artiste sud-africain Wim Botha, 38 ans, est exposée jusqu’au 2 novembre à la galerie Stevenson de Johannesburg.

Wim Botha, une oeuvre troublante. © Courtesy Setevenson Gallery

Wim Botha, une oeuvre troublante. © Courtesy Setevenson Gallery

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Publié le 29 octobre 2012 Lecture : 1 minute.

Que l’on ne s’y méprenne pas. Les grandes ailes blanches en polystyrene de l’installation Solipsis n’évoquent pas la douce quiétude des colombes. Pas d’angélisme chez l’artiste sud-africain Wim Botha. Bien au contraire. Ses œuvres constituent un univers fait de violence et de chaos. La vie et la mort sont dans une lutte incessante, les animaux toujours engagés dans un combat. Crocs dehors, babines retroussées, les félins dessinés au fusain ou esquissés à l’aquarelle sont sur la défensive ou prêts à attaquer.

Dans une installation que la galerie Stevenson présente jusqu’au 2 novembre à Johannesburg (Afrique du Sud) aux côtés de Solipsis ainsi que des croquis et tableaux de Wim Botha, un chat tue un oiseau, des lions s’affrontent. Reprenant le procédé de sa précédente œuvre Room Within a Room, l’artiste installé au Cap reconstitue dans l’une des pièces de la galerie un intérieur de maison grâce à une frise en bois noir qui serpente le long des murs. Sur les parois imaginaires, des bustes composés de planches de pin superposées, présentés soit sur un piédestal soit au bout d’une potence : têtes de mort traversées par un pieu, visages troués par l’impact d’une balle, corps empalé… Troublant.

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Par Séverine Kodjo-Grandvaux, envoyée spéciale à Johannesburg (@SevKG)

« A Thousand Things », de Wim Botha, jusqu’au 2 novembre à la galerie Stevenson de Johannesburg, entrée libre.

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© Courtesy Setevenson Gallery

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