Cameroun – Desabre : « Le doublé Coupe-championnat pour Garoua, c’est réalisable »
Deux mois après avoir quitté l’ASEC Abidjan, l’entraîneur français Sébastien Desabre (36 ans) retourne en Afrique. Il s’est engagé pour un an avec le Cotonsport Garoua (Cameroun), avec comme première mission la reconquête du titre national, abandonné cette année à l’Union sportive Douala.
Jeune Afrique : Pourquoi avoir dit oui au club camerounais, le Cotonsport Garoua ?
Sébastien Desabre : J’avais d’autres sollicitations, au Maghreb, en Afrique du Sud, ainsi qu’en Zambie, avec Zesco United, où les propositions financières étaient plus élevées. Mais sportivement, j’ai préféré le challenge proposé par le Cotonsport. C’est un club sain et solide, où Denis Lavagne, notamment, a fait du bon travail. Garoua a remporté de nombreux titres depuis quinze ans [onze fois champion et cinq fois vainqueur de la Coupe du Cameroun entre 1997 et 2011, NDLR]. Il y a de bonnes installations et de grosses ambitions. J’ai passé dix jours sur place pour m’en rendre compte.
La pression sera la même qu’à Abidjan, puisqu’on vous demandé de réaliser le doublé Coupe-championnat et d’atteindre la phase de groupes de la Ligue des Champions 2013. Rien que ça…
Oui, même si Garoua est une ville beaucoup plus calme qu’Abidjan. Cela a pesé dans ma décision, car l’ambiance à Abidjan, à cause de la situation politique, était parfois pesante. Au niveau national, les deux objectifs sont réalisables, car le Cotonsport fait partie des toutes meilleures équipes du pays. Je serai sur place le 10 novembre pour une reprise de l’entraînement le 12. Je pense que nous allons rester au Cameroun, même s’il n’est pas impossible que nous disputions des matches amicaux face à des sélections nationales qualifiées pour la CAN 2013.
Y aura-t-il beaucoup de mouvements dans l’effectif ?
Huit joueurs en fin de contrat sont partis. Il y aura autant d’arrivées. Des joueurs camerounais, mais j’ai aussi convoqué pour la reprise afin de faire des essais quelques étrangers (maliens, ivoiriens, burkinabés) et des ressortissants de la CEMAC, qui ici ne sont pas considérés comme étrangers. En revanche, je vais conserver le même staff technique. Gabriel Hamam, qui avait succédé à Robert Boivin après le départ de ce dernier en juillet, sera mon adjoint.
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Propos recueillis par Alexis Billebault
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