Dioncounda Traoré : « Nous ne devons plus perdre la moindre seconde » pour agir au Nord-Mali

Le président malien par intérim, Dioncounda Traoré, a ouvert une réunion internationale sur la crise dans son pays, le 19 octobre à Bamako. Celle-ci doit permettre aux participants de peaufiner leurs plans d’intervention pour reconquérir le Nord-Mali, aux mains de groupes islamistes armés.

Dioncounda Traoré : « Nous sommes engagés dans une course contre la montre ». © AFP

Dioncounda Traoré : « Nous sommes engagés dans une course contre la montre ». © AFP

ProfilAuteur_PierreFrancoisNaude

Publié le 19 octobre 2012 Lecture : 1 minute.

À l’ouverture d’une importante réunion politique du groupe international de suivi et de contact sur la crise malienne, à Bamako, vendredi 19 octobre, le président par intérim, Dioncounda Traoré, a prononcé des paroles alarmistes sur la situation dans son pays. « Nous ne devons plus perdre la moindre seconde. Il y a un caractère d’urgence, nous sommes engagés dans une course contre la montre » pour la reconquête du Nord, a-t-il déclaré avant de remercier la communauté internationale pour son aide.

Il a notamment rendu hommage au secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, au président français, François Hollande, ainsi qu’à la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma, nouvelle présidente de la commission de l’Union africaine (UA). « Grâce à votre soutien et à votre solidarité agissante, notre pays, le Mali, ne s’est jamais senti seul », a-t-il affirmé. « La totale collaboration du gouvernement ne vous fera pas défaut. (…) Le Mali jouera pleinement sa partition dans la mise en place d’une intervention militaire ».

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Le sommet a pour but de parvenir à élaborer une stratégie détaillée de reconquête militaire du nord du Mali, occupé depuis mars par des groupes islamistes armés. Le président nigérian Goodluck Jonathan, ainsi que d’autres membres de la Cedeao, mais aussi l’Italien Romano Prodi, nouvel envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU dans le Sahel, et Jean Felix-Paganon, envoyé spécial de la France au Sahel, y participent.

(Avec AFP)

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