France – Sénégal : Gorée, les esclaves et le « twitt » de Valérie Trierweiler

François Hollande et sa compagne, Valérie Trierweiler, ont visité, le 12 octobre, la Maison des esclaves de l’île de Gorée, en compagnie du président sénégalais Macky Sall. L’occasion d’évoquer les aspects douloureux du passé, mais aussi de se détendre et de rire du présent.

Valérie Trierweiler, François Hollande et Macky Sall à la maison des esclaves de l’île de Gorée © Élise Colette/J.A.

Valérie Trierweiler, François Hollande et Macky Sall à la maison des esclaves de l’île de Gorée © Élise Colette/J.A.

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Publié le 13 octobre 2012 Lecture : 2 minutes.

Le très célèbre « twitt » de Valérie Trierweiler, la compagne du chef de l’État français, lors des dernières élections législatives françaises, a allègrement franchi les frontières de l’Hexagone. Et, en Afrique, on en rit encore.

Alors que son président de compagnon était en train de signer le livre d’or de la maison des esclaves de l’île de Gorée, lors de sa visite au Sénégal, le 12 octobre, devant les caméras et les photographes, un responsable sénégalais glissait discrètement à Valérie Trierweiler qui observait religieusement la scène : « Mais vous devriez signer aussi ».

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Le mot de François Hollande sur le livre d’or de la maison des esclaves de l’île de Gorée :

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Donnant son accord immédiatement, elle précise néanmoins: « je le ferai mais quand les caméras seront parties ».

« Mais pourquoi, madame ? s’enquit le Sénégalais. Vous pouvez le faire devant les caméras, ce n’est pas un twitt ! », ponctuant sa phrase d’un rire sonore. Sans se démonter et avec le sourire, Valérie Trierweiler répondit : « Alors je ferai quand même attention de ne pas dépasser 140 signes. »

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"Un grand merci"

La Première dame se saisit donc d’un stylo après le départ de François Hollande et de la horde de journalistes qui le suivaient. Et écrivit discrètement, deux pages après le message laissée par le chef de l’État : « Parce que je ne serai pas la même après avoir visité la Maison des esclaves de Gorée, à vous tous, je dis un grand merci. » Soit 122 signes. Promesse tenue !

Le mot de Valérie Trieweiler sur le livre d’or de la maison des esclaves de l’île de Gorée :

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© Élise Colette/J.A.

Le président français, lui, a tenu à rapprocher Histoire et avenir en inscrivant au stylo noir : « Au nom du peuple français, je rends hommage à la mémoire des innombrables victimes de l’esclavage. Le rappel de cette tragédie lie à jamais l’Europe, l’Afrique, l’Amérique et les Caraïbes. Il nous oblige à lutter sans relâche contre toutes les formes de l’exploitation de l’être humain. »

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Par Élise Colette, envoyée spéciale à Dakar

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