L’action Lafarge victime des événements en Égypte
Selon « Reuters », l’action Lafarge a subi la plus forte baisse du CAC 40 lundi 19 août. Une chute due aux inquiétudes entourant les récents événements en Égypte, où le cimentier possède une usine à 200 kilomètres du Caire.
Selon Ian Osburn, analyste chez Cantor Fitzgerald, les troubles en Égypte constituent un nouvel élément négatif pour Lafarge après ses résultats trimestriels. © Lafarge
Publié le 19 août 2013 Lecture : 1 minute.
Un peu avant 16h00 lundi 19 août, le titre du cimentier Lafarge accusait une baisse de 3,8 % à 47,4 euros à la Bourse de Paris. Un chiffre directement lié à l’exposition du groupe en Égypte où il a racheté, en 2008, la compagnie locale Orascom Cement. Joint par Reuters, le groupe s’est dit « très attentif » à la situation en Égypte.
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« Il y a des inquiétudes sur ce que nous voyons en ce moment [en Égypte] qui pourrait être l’un des événements les plus violents jusqu’ici et qui pourrait avoir un impact sur Lafarge », commente Ian Osburn, analyste chez Cantor Fitzgerald cité par Reuters. Il ajoute que les troubles dans le pays d’Afrique du Nord constituent un nouvel élément négatif pour le cimentier après la publication de résultats affichant un chiffre d’affaires en baisse de 5% pour le premier semestre 2013.
Vigilance
Les incertitudes liées au soulèvement populaire dans le pays pourraient conduire les analystes à réduire sensiblement leurs prévisions. En effet, Lafarge prévoyait, fin juillet, une croissance de la demande de ciment comprise entre 0 et 3 % par rapport à 2012. « Nous restons très vigilants et suivons l’évolution de la situation en temps réel. Notre usine de ciment est en activité », a cependant indiqué une porte-parole du groupe, précisant que l’essentiel des activités se situe loin du Caire.
Ce lundi 19 août, une attaque menée par des militants islamistes a tué au moins 24 policiers égyptiens et en a blessé trois autres dans le nord de la péninsule du Sinaï, près de la ville de Rafah, selon des sources parmi les services médicaux et de sécurité, citées par Reuters.
