Standard & Poor’s abaisse (encore) la note de la Tunisie

Inquiète de la situation politique du pays, l’agence de notation Standard & Poor’s craint un impact sur le tourisme, secteur clé de l’économie. Elle a passé la note du pays de « BB- » à « B ».

La banque centrale de Tunisie. L’incertitude politique, la fragilité des banques et l’état des finances publiques tunisiennes inquiètent les agences de notation. DR

La banque centrale de Tunisie. L’incertitude politique, la fragilité des banques et l’état des finances publiques tunisiennes inquiètent les agences de notation. DR

Publié le 19 août 2013 Lecture : 1 minute.

Deux. C’est le nombre de crans qu’a perdus la Tunisie vendredi 16 août, passant ainsi de « BB- » à « B » selon l’agence de notation américaine Standard & Poor’s. Cette dernière a assorti cette note d’une perspective d’évolution négative et doute que le pays de la « Révolution de jasmin » puisse prendre des réformes favorables dans les douze prochains mois.

Le tourisme, au centre des inquiétudes

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En raison d’un appel à la grève le mois dernier, tous les vols à destination et en provenance de Tunis ont été annulés. Pour Standard & Poor’s, de tels événements peuvent avoir un impact conséquent sur le tourisme, « pilier de l’économie » ainsi que sur « l’investissement étranger et intérieur ».

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Moody’s abaisse aussi sa note

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Malgré le soutien financier conséquent apporté par le Fonds monétaire international (FMI), l’agence avait déjà abaissé la note tunisienne d’un cran le 19 février. Deux mois plus tard, c’était au tour de Moody’s, autre grande agence de notation américaine, d’abaisser la note de la Tunisie, passant de « Ba1 » à « Ba2 », avec, également, des perspectives d’évolution négatives. Là aussi, l’incertitude politique, la fragilité des banques et l’état des finances publiques tunisiennes y sont pour beaucoup.

Cependant, les islamistes au pouvoir en Tunisie et leurs détracteurs ont reconnu dimanche pour la première fois avoir eu des pourparlers directs en secret, près d’un mois après le début d’une profonde crise politique déclenchée par l’assassinat d’un opposant.

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