Algérie : 30 millions d’euros minimum pour l’acquisition d’une licence 3G

Les trois opérateurs de téléphonie mobile algériens, Djezzy, Mobilis et Nedjma, ont retiré jeudi 15 août le cahier des charges pour l’acquisition de licences de téléphonie mobile de troisième génération (3G), dont le prix est fixé à un minimum de 30 millions d’euros.

Le prix de la licence est fixé au minimum à 30 millions d’euros et les opérateurs doivent couvrir au moins quatre wilayas (Alger, Oran, Constantine et Ouargla) durant la première année. DR

Le prix de la licence est fixé au minimum à 30 millions d’euros et les opérateurs doivent couvrir au moins quatre wilayas (Alger, Oran, Constantine et Ouargla) durant la première année. DR

Publié le 19 août 2013 Lecture : 2 minutes.

La vente de licences de téléphonie mobile de troisième génération (3G) en Algérie vient de franchir un cap décisif. Jeudi 15 août, les trois opérateurs de téléphonie mobile algériens, Djezzy (filiale du russe Vimpelcom), Mobilis (public) et Nedjma (filiale du qatari Ooredoo) ont retiré le cahier des charges relatif à l’attribution de trois licences d’établissement et d’exploitation de réseaux publics de télécommunications mobiles de troisième génération (3G). Le prix de la licence est fixé au minimum à 30 millions d’euros et les opérateurs doivent couvrir au moins quatre wilayas (Alger, Oran, Constantine et Ouargla) durant la première année.

La commercialisation des offres 3G est fixée officiellement au 1er décembre prochain. L’appel d’offres pour la vente de trois licences 3G avait été lancé par l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) le 1er août dernier. Le lancement de la 3G en Algérie, reporté à plusieurs reprises depuis deux ans, revêt un caractère important pour le développement du marché de la téléphonie et d’internet haut débit dans le pays.

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Retard

L’opérateur historique de téléphonie fixe Algérie Télécom peine à satisfaire la demande et l’Algérie est très en retard dans l’internet haut débit. Le pays ne compte qu’un million d’abonnés à l’ADSL et trois millions d’abonnés au fixe contre près de 38 millions d’abonnés au mobile, selon les chiffres officiels. Officiellement, 180 000 demandes de lignes fixes sont insatisfaites, mais la demande est beaucoup plus importante, selon Algérie Télécom. De nombreuses cités construites depuis 2 000 ne sont pas connectées au réseau fixe.

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Peu inquiet de l’arrivée de la 3G, Algérie Télécom, qui a bénéficié d’un crédit à taux bonifié de 1,2 milliard d’euros de l’État, a lancé cette année des investissements de 400 millions d’euros pour moderniser et développer son réseau téléphonique, obsolète, selon son président directeur général Azouaou Mehmel. Le groupe ambitionne d’atteindre six millions d’abonnés à l’ADSL et de se lancer dans les contenus pour contrecarrer la concurrence des opérateurs mobiles dans l’internet haut débit.

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