Algérie : le Parlement adopte le plan de réformes du Premier ministre
Axé sur la poursuite des réformes politiques en Algérie et l’amélioration des conditions de vie de la population, le plan d’action du nouveau gouvernement algérien a été adopté lundi 1er octobre par l’Assemblée populaire nationale (APN). Les islamistes de l’Alliance pour l’Algérie verte (AAV) ont voté contre.
Il aura fallu quatre jours de débats à l’Assemblée populaire nationale (APN) pour adopter le plan d’action du nouveau gouvernement algérien. Axé sur la poursuite des réformes politiques en Algérie et l’amélioration des conditions de vie de la population, ce plan a été approuvé lundi 1 octobre à main levée par 221 voix contre 41 et 47 abstentions. Les élus du Front de Libération nationale (FLN, présidentiel), du Rassemblement national démocratique (RND) de l’ex-Premier ministre Ahmed Ouyahia et les députés indépendants ont voté en faveur. Les islamistes de l’Alliance pour l’Algérie verte (AAV) ont voté contre tandis que les députés du Front des forces socialistes (FFS, opposition) et du parti des travailleurs (PT, gauche) se sont abstenus.
Présenté par le nouveau Premier ministre Abdelmalek Sellal, il prévoit notamment l’achèvement de la construction de 2,5 millions de logements, prévus par le plan quinquennal 2010-2014 du président Bouteflika, et la création de trois millions d’emplois d’ici 2014. « Toutes les actions de l’État en matière d’investissements publics et de relance économique doivent impérativement intégrer la dimension de la création d’emplois », a déclaré le Premier ministre devant les députés.
"Un processus irréversible"
Abdelmalek Sellal affirme que le taux de chômage (qui était de de 30% en 1999) a été ramené 9,96 % en 2011, et « ne dépassera pas 9% en 2012 et en 2013 ». Le Fonds monétaire international (FMI) estime de son côté qu’il dépasse les 10%, et 20% chez les jeunes.
Le Premier ministre, qui s’est satisfait de l’augmentation des réserves en devises du pays (193,7 milliards (mds) de dollars actuellement contre 186,32 milliards fin juin), a également déclaré que l’Algérie ambitionnait d’atteindre un taux de croissance à deux chiffres grâce à l’amélioration du climat des affaires dans le pays. Le budget 2013 prévoit une croissance supérieure à 5% contre 4,7% en 2012.
« Le processus des réformes politiques initiées par le président Abdelaziz Bouteflika est irréversible », a-t-il assuré, ajoutant que la révision de la Constitution sera le couronnement de cette démarche.
(Avec AFP)
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