Maroc : Zaki favori pour succéder à Gerets

Eric Gerets remercié, les Lions de l’Atlas se cherchent un nouveau sélectionneur, qui sera probablement marocain. Badou Zaki est pour l’instant favori, même si la Fédération marocaine de Football (FMF) reste très discrète sur le sujet.

Badou Zaki a déjà été à la tête des Lions de l’Atlas, entre 2002 et 2006. © DR

Badou Zaki a déjà été à la tête des Lions de l’Atlas, entre 2002 et 2006. © DR

Alexis Billebault

Publié le 19 septembre 2012 Lecture : 1 minute.

Depuis la résiliation du contrat de l’entraîneur belge Éric Gerets, samedi dernier, les Marocains cherchent à savoir qui s’installera sur le banc des Lions de l’Atlas pour tenter de les qualifier pour la phase finale de la CAN 2012 le 13 ou le 14 octobre, après l’échec au Mozambique le 8 septembre dernier (0-2).

Ce ne sera pas Dominique Cuperly, l’adjoint français de Gerets, dont le nom revenait avec insistance la semaine dernière. Cuperly a lui aussi été remercié, et la FMF privilégie donc la piste locale. Badou Zaki serait le mieux placé, malgré des relations souvent compliquées avec la maison mère. À 53 ans, l’ancien gardien de but des Lions, qu’il a ensuite dirigés de 2002 à 2006, incarne aux yeux de la majorité de l’opinion publique la solution idéale pour redresser une situation compromise. Celui qui a conduit le Maroc en finale de la CAN 2004 contre la Tunisie (1-2), il y a encore quelques jours proche d’Al-Ahly Benghazi (Libye), passe désormais l’essentiel de son temps à se déclarer « disponible » pour redevenir sélectionneur national. « Ceux qui réclament sa venue sont les mêmes que ceux qui avaient demandé sa démission », ironise, sous couvert d’anonymat, un ancien international marocain qui a joué sous les ordres de Zaki.

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"Question discipline, il est très fort"

« Revenir diriger une sélection, ce n’est jamais simple. Zaki a eu la chance de disposer d’une très belle génération entre 2002 et 2006, mais je ne suis pas persuadé qu’il soit l’homme idéal. Il était là au bon endroit et au bon moment. Je sais qu’il ne faisait pas l’unanimité au sein du groupe. Question discipline, il est très fort. Mais suivez son parcours depuis 2006, et vous verrez que partout où il est passé (Kawkab Marrakech, WAC Casablanca), il n’a pas obtenu de résultats. »

La probable nomination de Zaki – dont le salaire mensuel n’aura évidemment rien de comparable avec celui que percevait Gerets (250 000 euros) – semble enterrer la piste menant à Mohamed Fakhir, sélectionneur en 2006-2007, et plusieurs fois évoquée ces derniers jours.
 

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