Burkina : campagne électorale du 17 au 30 novembre, hausse du nombre d’inscrits sur les listes

La campagne électorale pour les élections législatives et municipales au Burkina Faso aura lieu du 17 au 30 novembre prochain. Si le nombre d’inscrits est bien en deçà des objectifs établis par la Ceni, il est toutefois en hausse par rapport à 2010.

Le Premier ministre Luc Adolphe Tiao donne une conférence de presse le 28 avril 2011 à Ouagadougou © AFP

Le Premier ministre Luc Adolphe Tiao donne une conférence de presse le 28 avril 2011 à Ouagadougou © AFP

Publié le 7 septembre 2012 Lecture : 2 minutes.

Les dates de la campagne électorale pour les élections législatives et municipales burkinabè qui se tiendront le 2 décembre prochain sont désormais connues. Suite au Conseil des ministres, qui s’est réuni ce jeudi 6 septembre, le gouvernement du a publié un communiqué dans lequel il précise que la campagne électorale pour ces élections se déroulera du 17 au 30 novembre.

C’est la première fois que les deux types d’élections sont organisés simultanément au Burkina Faso.

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Le 2 décembre prochain, les Burkinabè éliront 127 députés (111 lors du précédent mandant mais leur nombre a été revu à la hausse) et les conseillers municipaux. Ces derniers seront ensuite charger de désigner les maires des 302 communes rurales et 49 communes urbaines que compte le pays.

Un nombre d’inscrits décevant mais en hausse.

La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a annoncé que plus de 4,426 millions de personnes sont inscrites sur les listes électorales des législatives et des municipales, soit 55% des citoyens burkinabais en âge de voter. Ce chiffre est assez décevant pour la Ceni qui s’était fixée pour objectif d’enregistrer huit millions de nationaux sur les listes, notamment les étrangers vivant au Burkina depuis plus de 15 ans.

Signe encourageant toutefois : le nombre d’inscrits pour 2012 est supérieur à celui de la dernière présidentielle, remportée en 2010 par Blaise Compaoré, qui préside aux destinées du pays depuis 1987. Il y a deux ans, seulement 3,2 millions d’électeurs environ avaient fait l’effort de s’inscrire.

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Un deuxième élément plutôt positif est à souligner. Régulièrement accusé de fraudes par l’opposition, le parti au pouvoir a décidé de répondre aux demandes de cette dernière en introduisant une innovation technique : les inscriptions ont été effectuées par système biométrique. Ce dernier, qui reconnaîtra chaque individu à partir de ses empreintes digitales et de ses caractéristiques faciales, permettra de s’assurer que chaque citoyen n’est inscrit et ne va voter qu’une seule fois. S’il n’est pas infaillible, son utilisation devrait toutefois permettre de limiter les cas de fraudes.

Ces élections sont les premières à prendre place depuis la crise sans précédent qui a frappé le régime Compaoré au premier semestre 2011. Cette crise s’était traduite par de violentes manifestations populaires et une vague de mutineries.

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(Avec AFP)

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