Massacre de Marikana : Julius Malema porte plainte contre la police sud-africaine

Populiste, mais aussi opportuniste… Exclu du Congrès national africain (ANC), Julius Malema est à nouveau venu prêter main forte aux grévistes de la mine de Marikana, mardi 21 août. Il a lui-même porté plainte contre la police dont l’intervention a fait 34 morts, jeudi 16 août, lors de la répression du mouvement syndical.

Julius Malema a pris fait et cause pour les mineurs grévistes de Marikana. © AFP

Julius Malema a pris fait et cause pour les mineurs grévistes de Marikana. © AFP

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Publié le 21 août 2012 Lecture : 1 minute.

Ce n’est pas sans arrière-pensée politique que Julius Malema a pris fait et cause pour les mineurs de Marikana, toujours en grève, mardi 21 août. Alors qu’il leur avait rendu visite, samedi 18 août, l’ancien leader de la Ligue de la Jeunesse de l’ANC a cette fois personnellement porté plainte contre la police pour la fusillade qui a fait 34 victimes, le 16 août.

« Nous sommes ici pour déposer plainte car nous avons la forte sensation que lorsqu’un meurtre a lieu, une plainte doit être déposée », a-t-il expliqué à la presse devant un commissariat proche de la mine où a eu lieu le drame.

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Julius Malema en a profité pour proférer de nouvelles attaques à l’encontre du président Jacob Zuma, dont il avait déjà réclamé la démission. « La police doit enquêter sur cette affaire, et non une quelconque commission d’enquête politiquement manipulée », a-t-il expliqué.

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