Ligue des Champions – Aymen Belaïd : « On sent la pression monter »
Samedi soir (22 heures), l’Étoile du Sahel accueille l’Espérance de Tunis à Sousse (22 heures). Battue (0-1) à l’aller, l’équipe du milieu de terrain Aymen Belaïd (ex-Sparta Prague, Grenoble), et troisième du groupe A, va jouer gros sur ce duel fratricide. D’autant que l’équipe rivale du Nigeria, les Sunshine Stars, s’est imposée comme second du groupe derrière l’Espérance, après avoir éliminé l’Aso Chlef de la compétition, vendredi soir (1-2).
Jeune Afrique : Affronter une équipe tunisienne en Ligue des Champions, c’est assez particulier…
Aymen Belaïd : Oui, ça fait un peu championnat. L’avantage, c’est que nous jouerons face à notre public, puisqu’en Ligue des Champions, nous ne jouons pas à huis-clos. Le nombre d’entrées sera limité, mais au moins, il y aura de la ferveur. Depuis quelques jours, on sent la pression monter. Et même notre entraîneur, Mondher Kbaier, nous prépare autrement. C’est un match particulier.
La tension est-elle palpable entre les joueurs ?
Disons qu’il faut oublier qu’on peut avoir des amis dans l’équipe de Tunis pendant une heure trente ! Cela reste correct, mais il y a beaucoup d’engagement sur le terrain.
Le championnat est arrêté depuis le début de juillet pour cause de ramadan. Seuls l’Étoile du Sahel et l’Espérance jouent en Ligue des Champions…
Et ce n’est pas simple, car on manque de compétition. En plus, il y a la chaleur, le ramadan qui a évidemment des conséquences sur le physique…
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Propos recueillis par Alexis Billebault
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