RDC : trois mois de prison avec sursis pour Koffi Olomidé

Le chanteur congolais Koffi Olomidé a été condamné, jeudi 16 août, à trois mois de prison avec sursis pour avoir agressé son producteur à Kinshasa. Ce dernier a annoncé qu’il mettait fin à ses poursuites contre le chanteur et que l’incident était clos.

Le chanteur congolais Koffi Olomide le 30 avril 2005 à Dakar. © AFP

Le chanteur congolais Koffi Olomide le 30 avril 2005 à Dakar. © AFP

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Publié le 16 août 2012 Lecture : 1 minute.

Jugé jeudi 16 août pour « coups et blessures volontaires » contre son producteur, le chanteur congolais Koffi Olomidé a été condamné à trois mois de prison avec sursis par le tribunal de Paix de la Gombe, à Kinshasa. « Le tribunal (…) a établi en fait et en droit l’infraction de coups et blessures volontaires mis à sa charge, et le condamne à une servitude pénale de trois mois, assortie d’un sursis de trois mois », a déclaré le juge.

Dans le même temps, l’accusation a annoncé que la victime, le producteur Diego Lubaki, mettait fin aux poursuites. Selon l’un de ses avocats, celui-ci a qualifié la dispute d’incident malheureux. « Il a eu le temps de réfléchir mûrement seul devant sa conscience. (…) Il a souhaité se désister pour privilégier la paix sociale et rétablir la paix entre lui et celui qu’il appelle son "grand frère" », a déclaré l’un de ses avocats avant de revenir devant la cour.

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Pas de "destruction méchante"

Le juge n’a par contre pas établi en fait et en droit l’infraction de « destruction méchante » – une forme de vandalisme – sur la porte de la chambre d’hôtel où se sont battus l’artiste et son producteur. Koffi Olomidé a en conséquence été acquitté de cette accusation qui aurait pu lui valoir une lourde aggravation de sa peine – jusqu’à 5 ans de prison.

L’artiste de 56 ans avait été arrêté mercredi soir dans un hôtel de luxe de Kinshasa, lieu de l’altercation. La bagarre a éclaté dans une chambre d’hôtel pour une somme d’argent que devait le producteur au chanteur. La star de la musique Soukous risquait six mois de prison et une amende de 100 000 francs congolais (88,5 euros environ) pour les coups et blessures.

(Avec AFP)
 

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