Nord-Mali : près de 436 000 réfugiés ou déplacés depuis janvier, selon Ocha

Le rapport de situation sur le Mali publié mercredi 15 août par le Bureau des Nations unies pour la coordination des Affaires humanitaires (Ocha) affirme que près de 436 000 personnes ont fui leurs domiciles depuis mi-janvier.

Des réfugiées maliennes, en juillet 2012 dans un camp à Mentao, au nord de Ouagadougou. © AFP

Des réfugiées maliennes, en juillet 2012 dans un camp à Mentao, au nord de Ouagadougou. © AFP

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Publié le 16 août 2012 Lecture : 1 minute.

Les conséquences humanitaires du conflit au Mali se font de plus en plus sentir. Selon le rapport de situation sur le Mali publié mercredi 15 août par le Bureau des Nations unies pour la coordination des Affaires humanitaires (Ocha), près de 436 000 personnes ont fui leur domicile depuis mi-janvier. Ce total, précise le document, comprend « 261 624 réfugiés maliens (…) enregistrés dans les pays voisins par le HCR », le Haut commissariat de l’ONU pour les réfugiés, et « 174 000 (…) déplacés internes ».

C’est dans les villes du Nord-Mali que les déplacés sont les plus nombreux (105 000 personnes, plus de 60%). Elles sont suivies de Mopti (centre) comptant 32 500 déplacés, le reste étant réparti entre les autres villes et régions du Sud.

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Le choléra s’étend

Au plan sanitaire, les cas de choléra se multiplient : 140, dont 11 décès, ont été recensés à Gao et Ansongo (ville proche) depuis que l’épidémie s’est déclarée, au début de juillet dans un village à proximité de Gao, affirme encore Ocha dans son rapport.

L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) estime quant à elle qu’une aide alimentaire d’urgence « doit être fournie à 4,6 millions de personnes » au Mali, dit également Ochoa. Des opérations de distribution alimentaire sont organisées à travers le pays : le Programme alimentaire mondial (PAM) a ainsi « fourni une assistance alimentaire d’urgence à 360 000 bénéficiaires dans les zones accessibles du sud du Mali », et « grâce à ses partenaires présents dans les villes du Nord, le PAM a atteint plus de 148 100 bénéficiaires », affirme la FAO.

Mais ce n’est pas tout. « La menace acridienne reste forte dans le nord du Mali. Un dispositif de riposte est en train d’être mis en place par le Centre national de lutte contre le criquet pèlerin à travers la mise en place d’équipes de prospection et de traitement sur une ligne qui va de Koro (Mopti, centre) à Nara (Koulikoro, centre-ouest) », poursuit l’organisme onusien.

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(Avec AFP)
 

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