Zimbabwe : Africinvest au capital de la banque NMBZ

Le capital-investisseur Africinvest a investi 5 millions de dollars dans la banque zimbabwéenne NMBZ, via une augmentation de capital. Il s’offre ainsi, aux côtés du FMO et de Norfund, une participation de 9%.

La NMBZ présente un total bilan de 200 millions de dollars pour une croissance annuelle de 20%. DR

La NMBZ présente un total bilan de 200 millions de dollars pour une croissance annuelle de 20%. DR

Publié le 14 août 2013 Lecture : 1 minute.

Le capital-investisseur panafricain Africinvest vient de s’offrir 9% de la banque NMBZ, cotée à la Bourse de Harare. Via son fonds Africinvest, iI a investi 5 millions de dollars à l’occasion d’une augmentation de capital de cet établissement de taille moyenne, qui présente un total bilan de 280 millions de dollars pour une croissance annuelle de 20%. Pour cette opération, conclue fin juin, Africinvest s’est associé au bailleur de fonds néerlandais FMO ainsi qu’à son homologue norvégien Norfund qui ont également investi chacun 5 millions de dollars. À eux trois, les investisseurs s’emparent ainsi de 27% du capital de la banque.

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Double phénomène

« Nous avons considéré plusieurs opportunités au Zimbabwe depuis un an et demi », explique Khaled Ben Jilani, investisseur en charge de la transaction chez Africinvest joint par Jeune Afrique. « Il s’agit d’une banque jusque là essentiellement focalisée sur le corporate banking, mais que nous voulons emmener vers le retail et les PME pour lesquels il y a un important potentiel de développement ». Un potentiel qu’il explique par un double phénomène : « D’une part beaucoup de PME se sont créées sur les trois dernières années ; d’autre part, beaucoup d’entreprises de grande taille se sont réduites en raison de la crise ».

Les dernières déclarations du président Robert Mugabe, récemment réélu lors d’un scrutin contesté par l’opposition, ne sont pas faites pour rassurer les investisseurs étrangers, mais Khaled Ben Jilani semble confiant. « Nous avons observé une reprise très nette durant les trois dernières années. Et, qu’on le veuille ou non, le système politique se stabilise dans le pays, même si nous devons nous attendre à ce qu’il y ait des hauts et des bas. Sans compter que nous arrivons à dialoguer avec les autorités de tutelle, notamment la Banque centrale et le ministère de l’Indigénisation ». Un point fondamental pour la réussite d’un investissement dans un environnement des affaires aussi particulier.

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