Tunisie : l’état d’urgence prolongé d’un mois

Les autorités tunisiennes ont annoncé, mardi 31 juillet, que l’état d’urgence serait « prolongé d’un mois, jusqu’à fin août ».

L’état d’urgence a été instauré le jour du départ de Ben Ali, 14 janvier 2011. © AFP

L’état d’urgence a été instauré le jour du départ de Ben Ali, 14 janvier 2011. © AFP

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Publié le 1 août 2012 Lecture : 1 minute.

Les troubles qui ont secoué jeudi Sidi Bouzid (centre-ouest), berceau de la révolution, n’ont pas altéré le constat des autorités tunisiennes : la situation sécuritaire du pays s’est améliorée. La présidence a  ainsi annoncé mardi 31 juillet que l’État d’urgence, instauré depuis le départ de Zine el Abidine Ben Ali, allait être « prolongé d’un mois, jusqu’à fin août », contre les trois mois prévus jusque là.

Jeudi à Sidi Bouzid, des ouvriers, soutenus par les habitants ont mis à sac le local du parti islamiste Ennahdha et tenté d’incendier le gouvernorat, après des heurts avec les forces de l’ordre. Ils réclamaient leurs salaires, dont le versement a fait baiser la tension.

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En juin, le gouvernement dirigé par l’islamiste modéré Hamadi Jebali (Ennahdha) avait, après de violentes émeutes provoquées par des délinquants et des salafistes, été contraint d’imposer un couvre-feu nocturne (de 21 heures à 5 heures du matin) pendant trois jours sur le grand Tunis, qui comporte quatre gouvernorats, et dans quatre régions du pays : Sousse (est), Monastir (est), Jendouba (nord-ouest), et Medenine (sud).

(Avec AFP)
 

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