Tunisie : l’état d’urgence prolongé d’un mois
Les autorités tunisiennes ont annoncé, mardi 31 juillet, que l’état d’urgence serait « prolongé d’un mois, jusqu’à fin août ».
Les troubles qui ont secoué jeudi Sidi Bouzid (centre-ouest), berceau de la révolution, n’ont pas altéré le constat des autorités tunisiennes : la situation sécuritaire du pays s’est améliorée. La présidence a ainsi annoncé mardi 31 juillet que l’État d’urgence, instauré depuis le départ de Zine el Abidine Ben Ali, allait être « prolongé d’un mois, jusqu’à fin août », contre les trois mois prévus jusque là.
Jeudi à Sidi Bouzid, des ouvriers, soutenus par les habitants ont mis à sac le local du parti islamiste Ennahdha et tenté d’incendier le gouvernorat, après des heurts avec les forces de l’ordre. Ils réclamaient leurs salaires, dont le versement a fait baiser la tension.
En juin, le gouvernement dirigé par l’islamiste modéré Hamadi Jebali (Ennahdha) avait, après de violentes émeutes provoquées par des délinquants et des salafistes, été contraint d’imposer un couvre-feu nocturne (de 21 heures à 5 heures du matin) pendant trois jours sur le grand Tunis, qui comporte quatre gouvernorats, et dans quatre régions du pays : Sousse (est), Monastir (est), Jendouba (nord-ouest), et Medenine (sud).
(Avec AFP)
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Politique
- Sextapes et argent public : les Obiang pris dans l’ouragan Bello
- À Casablanca, la Joutia de Derb Ghallef en voie de réhabilitation
- Présidentielle en Côte d’Ivoire : la stratégie anti-fake news d’Alassane Ouattara
- En RDC, la nouvelle vie à la ferme de Fortunat Biselele
- Gabon : 10 choses à savoir sur la première dame, Zita Oligui Nguema