Liberia : l’ONU lève ses sanctions contre 17 anciens proches de Charles Taylor

Mercredi 25 juillet, le Conseil de sécurité de l’ONU a annoncé la levée des sanctions pesant contre 17 Libériens proches de l’ancien président, Charles Taylor. Celui-ci, reconnu coupable de onze chefs d’accusation de crimes de guerre et crimes contre l’humanité, a été condamné à 50 ans de prison.

Charles Taylor à La Haye, en 2008. © AFP

Charles Taylor à La Haye, en 2008. © AFP

Publié le 26 juillet 2012 Lecture : 1 minute.

La liste inclut aussi Adolphus Dolo, sénateur, Reginal Goodridge, ancien ministre de l’Information, Emmanuel Shaw, conseiller économique de Taylor et John Richardson, ancien conseiller du président pour la Sécurité.

la suite après cette publicité

L’ONU a aussi levé les sanctions imposées à Belle Dunbar, directrice de l’entreprise libérienne de raffinage, Edwin Snowe, alors directeur général de la Liberian Petroleum and Refining Corporation, aujourd’hui membre de la chambre des représentants libérienne, Myrtle Francelle Gibson, Martin George, ancien sénateur et conseiller de Taylor, Cyril Allen, ancien président du National Patriotic Party, ex-parti au pouvoir, Randolph Cooper, ancien directeur général de l’aéroport international de Robertsfield, Victoria Refell et George Dweh, tous anciens alliés ou associés de Charles Taylor. Le communiqué mentionne aussi Sampson Gwen et Maurice Cooper, aujourd’hui décédés.

"Bonne nouvelle pour le gouvernement"

Edwin Snowe, concerné par cette décision, se dit « ravi d’apprendre cette nouvelle », attendue « depuis longtemps » pour pouvoir voyager et faire la promotion » du Liberia.

Le ministre libérien des Affaires étrangères, Augustine Naguafan, a déclaré à la radio nationale peut après cette annonce que la levée des sanctions est une « une bonne nouvelle pour le gouvernement. »

la suite après cette publicité

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

La rédaction vous recommande

L’ancien président libérien, Charles Taylor, à La Haye © AFP

Liberia : Charles Taylor, itinéraire d’un tueur

Contenus partenaires