Mali : Cheick Modibo Diarra en déplacement au Maroc

Le Premier ministre malien de la transition Cheick Modibo Diarra a quitté le Mali jeudi 5 juillet pour une visite au Maroc. L’objectif de cette visite est de renforcer les liens de coopération.

Cheik Modibo Diarra, premier ministre malien de la transition. © AFP

Cheik Modibo Diarra, premier ministre malien de la transition. © AFP

BENJAMIN-ROGER-2024

Publié le 6 juillet 2012 Lecture : 2 minutes.

D’après le gouvernement malien, l’objectif du déplacement de Cheick Modibo Diarra au Mali est de renforcer les liens de coopération avec le Maroc. À Rabat, Cheik Modibo Diarra aura des échanges de vues sur les relations maroco-maliennes. Il va rencontrer les plus hautes autorités du pays, et les tiendra notamment « informées des efforts du gouvernement dans la réalisation des tâches qui lui sont assignées pour la reconquête des zones occupées dans le nord du Mali et l’organisation d’élections libres et transparentes », conclut le texte sans plus de détails.

Plus tôt jeudi, l’agence d’information marocaine MAP avait rapporté l’arrivée au Maroc du chef de la diplomatie malienne Sadio Lamine Sow pour une visite officielle de deux jours.

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Le Mali est plongé dans une crise sans précédent depuis le coup d’État qui a renversé, le 22 mars, le président Amadou Toumani Touré, accusé par les putschistes d’incurie face à divers groupes armés qui attaquaient depuis mi-janvier plusieurs localités des trois régions formant le Nord (Kidal, Gao, Tombouctou).

Ce putsch a accéléré la chute de toute la zone aux mains des assaillants, comprenant les rebelles touaregs du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et des islamistes armés dont Ansar Eddine (Défenseur de l’islam) et Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

Aide du Maroc

Les autorités de transition mises en place après le retrait des putschistes n’ont pu mettre fin à l’occupation. De leur côté, les islamistes ont renforcé leur emprise sur le terrain en évinçant leurs ex-alliés de la rébellion touarègue de Gao et Tombouctou .

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Ces derniers jours, des hommes d’Ansar Eddine ont démoli des mausolées et la porte d’une mosquée en mémoire de saints musulmans vénérés dans cette ville mythique, provoquant une vague d’indignation au Mali et à travers le monde.

Le 1er juillet, le Maroc a appelé à une intervention urgente et conjointe des États islamiques et de la communauté internationale pour protéger le riche patrimoine du Mali qui, selon le ministère marocain des Affaires étrangères, constitue une composante du patrimoine islamique et humanitaire. En avril, le royaume chérifien a envoyé une aide humanitaire en faveur des Maliens déplacés par les combats dans le nord de leur pays.

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(Avec AFP)

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