Affaire Bettencourt : perquisition au domicile et dans les bureaux de Nicolas Sarkozy

Le bureau et l’ancien cabinet d’avocats de l’ex-président français, Nicolas Sarkozy, mais aussi l’appartement familial appartenant à Carla Bruni dans le XVIe arrondissement ont été perquisitionnés mardi 3 juillet par le juge Jean-Michel Gentil en charge de l’affaire Bettencourt.

L’ancien président français, le 28 juin 2012 à Paris. © AFP

L’ancien président français, le 28 juin 2012 à Paris. © AFP

VINCENT-DUHEM_2024

Publié le 4 juillet 2012 Lecture : 1 minute.

Le juge bordelais Jean-Michel Gentil n’a pas perdu de temps. En charge de l’instruction de l’affaire Bettencourt, il a mené mardi 3 juillet une perquisition dans le bureau et l’ancien cabinet d’avocats de l’ex-président français, Nicolas Sarkozy. Moins d’un mois après la fin de son l’immunité. L’appartement familial appartenant à Carla Bruni dans le XVIe arrondissement a également été perquisitionné. Parti la veille pour un voyage « en famille au Canada », selon un communiqué de son avocat, Me Thierry Herzog, Nicolas Sarkozy était absent lors des perquisitions.

Le juge n’aurait rien saisi, mais, selon Europe 1, l’agenda de Nicolas Sarkozy a été récupéré chez l’huissier où il avait été récemment déposé. Il enquête depuis décembre 2010 pour essayer de tirer directement au clair un éventuel financement politique illicite de la campagne présidentielle de Sarkozy en 2007, en particulier par l’argent de la femme d’affaires Liliane Bettencourt, première actionnaire du groupe L’Oréal.

la suite après cette publicité

Argent liquide

Jean-Michel Gentil a déjà fait saisir les comptes de campagne de l’ancien président français, il a entendu des fournisseurs, et il a dans le dossier les déclarations troublantes de différents employés de maison des Bettencourt évoquant un ballet d’hommes politiques au domicile des milliardaires, à Neuilly (Hauts-de-Seine), venus, selon les rumeurs qui circulaient dans la maison, pour y recevoir de l’argent en liquide.

L’affaire n’a provoqué que peu de réactions, le député UMP Éric Ciotti estimant que l’ancien président n’avait « rien à craindre » dans cette affaire, tandis que le député du Front national et avocat Gilbert Collard a qualifié de « médiatiques » les perquisitions.

(Avec AFP)
 

la suite après cette publicité

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

La rédaction vous recommande

Le ministre Éric Woerth (à g. avec son épouse Florence) est soupçonné de conflit d’intérêt. © AFP

Vent de panique à l’Élysée

Contenus partenaires