Mali : les otages algériens détenus par le Mujao « se portent bien »
Le consul d’Algérie à Gao (Mali) et ses six collaborateurs, détenus depuis le 5 avril par le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), « se portent bien », selon Abdelkader Messahel, ministre algérien des Affaires maghrébines et africaines.
![Abdelkader Messahel, ministre algérien des Affaires maghrébines et africaines. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2012/06/25/025062012152411000000abdelkader-messahel-avril.jpg)
Abdelkader Messahel, ministre algérien des Affaires maghrébines et africaines. © AFP
Les otages algériens détenus au Mali depuis le 5 avril par le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), « se portent bien » a déclaré le ministre algérien des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, à l’occasion d’une conférence de presse, dimanche 24 juin. Cette déclaration fut brève afin de garantir la « discrétion », qui est pour le ministre un « gage d’efficacité ». Ces propos font suite aux dernières informations délivrées par le groupe islamiste le 17 juin. Ce dernier indiquait que les négociations concernant la libération des otages avançaient et acceptait qu’un des otages reçoivent des médicaments.
Dialogue rétabli
Le dialogue semble donc rétabli après la séquence relativement tendue du mois de mai lors de laquelle le groupe islamiste avait lancé un ultimatum « de moins de 30 jours » aux autorités algériennes et réclamé une rançon de 15 millions de dollars pour la libération des otages.
Le Mujao, groupe islamiste dissident d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) avait enlevé les ressortissants algériens après la prise de Gao, le 31 mars , par les combattants islamistes d’Ansar Eddine, d’Aqmi, et les rebelles touaregs du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA).
Le groupe armé détient également deux espagnols et une italienne pour lesquels une demande de rançon de 30 millions de dollars avait été réclamée début mai par l’un des porte-paroles du mouvement, Adnan Abu Walid Sahraoui.
(Avec AFP)
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