Alain Mabanckou distingué par l’Académie française

L’écrivain franco-congolais Alain Mabanckou a reçu le 21 juin le grand prix de la littérature Henri Gal de l’Institut de France. Une distinction récompensant l’ensemble de son oeuvre, déjà bien fournie.

Alain Mabanckou peu après la remise du prix Renaudot, à Paris en novembre 2006. © Bertrand Guay/AFP

Alain Mabanckou peu après la remise du prix Renaudot, à Paris en novembre 2006. © Bertrand Guay/AFP

ProfilAuteur_TshitengeLubabu

Publié le 22 juin 2012 Lecture : 1 minute.

L’Académie française a décerné le 21 juin son grand prix de la littérature Henri Gal, une récompense dotée de 40 000  euros, à l’écrivain franco-congolais Alain Mabanckou pour l’ensemble de son œuvre. Né à Pointe-Noire (Congo-Brazzaville) en 1966, détenteur d’un diplôme d’études approfondies en droit public de l’Université de Paris-Dauphine, l’heureux lauréat a publié son premier roman, Bleu-Blanc-Rouge, chez Présence africaine, en 1998. Un livre qui lui vaudra le Grand prix littéraire de l’Afrique noire.

Un autre de ses romans, Verre cassé (Seuil), salué par la critique, paraît en 2005. En tout, Mabanckou sera plusieurs fois primé, obtenant le prix des Cinq Continents de la Francophonie, un autre de Ouest-France/Étonnants voyageurs et celui de RFO. Et en 2006, il publie Mémoires de porc-épic (Seuil), qui est récompensé par le Renaudot.  

la suite après cette publicité

L’œuvre d’Alain Mabanckou, déjà abondante, comprend, outre des romans, de la poésie, des nouvelles et des essais. Elle a été traduite dans plusieurs langues, dont l’anglais, l’hébreu, l’italien, le coréen, l’espagnol… En septembre prochain, son nouveau roman, Tais-toi et meurs, paraîtra aux éditions La Branche. Cette année, il s’est lancé dans une nouvelle aventure : la production musicale avec un premier titre, Black Bazar – un clin d’œil à son ouvrage éponyme paru en 2009 au Seuil.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

La rédaction vous recommande

Alain Mabanckou (d), enfant, au studio photo Vicky, qui appartenait à l’un de ses oncles. © DR

Pointe-Noire : ballade d’un enfant de la Côte Sauvage

Le phénomène Mabanckou

Alain Mabanckou: « Un écrivain n’est pas un sapeur-pompier »

Mabanckou fait son bazar

Contenus partenaires