Côte d’Ivoire : les attaques à l’Ouest « ne peuvent pas déstabiliser le régime », selon Ahoussou Kouadio
Les d’attaques meurtrières qui ont frappé ces dix derniers jours l’ouest de la Côte d’Ivoire ne remettent pas en cause la réconciliation nationale, a affirmé le Premier ministre ivoirien Jeannot Ahoussou-Koudio lors d’un déplacement à Washington, mardi 19 juin.
![Le Premier ministre ivoirien, le 19 juin 2012 à Washington DC. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2012/06/20/020062012113435000000azzzzz.jpg)
Le Premier ministre ivoirien, le 19 juin 2012 à Washington DC. © AFP
En déplacement à Washington pour y rencontrer des responsables politiques et économiques américains, le Premier ministre ivoirien Jeannot Ahoussou-Koudio a évoqué la série d’attaques meurtrières qui ont frappé ces dix derniers jours l’ouest du pays. Les imputant à « des irréductibles qui continu(aient) à s’organiser pour attaquer la Côte d’Ivoire, principalement à partir du Liberia », il a estimé que ces actions « ne peuvent pas déstabiliser le régime mais qu’elles le perturbaient ». Selon lui, « la sécurité revient globalement dans le pays » et les forces de l’ONU et ivoiriennes « sont en train de sécuriser la frontière ouest ».
"Soubresauts d’un régime sanguinaire"
« Ce sont des soubresauts d’un régime sanguinaire, les derniers soubresauts du régime sanguinaire de Laurent Gbagbo, et cela ne peut pas remettre en cause la réconciliation » nationale, a-t-il ajouté. Jeannot Ahoussou-Koudio a par ailleurs confirmé le « maintien » d’une rencontre prévue le 13 juillet avec le Front populaire ivoirien (FPI).
Le Premier ministre ivoirien s’est également exprimé sur l’éventuelle libération sous caution de l’ancien président écroué à la Haye dans l’attente de son procès devant la Cour pénale internationale (CPI). « S’il s’avère que les juges de la CPI estiment qu’il faille libérer conditionnellement M. Laurent Gbagbo, nous aviserons. Nous n’avons aucune objection mais nous estimons que M. Gbagbo était à la tête de forces illégales qui ont commis des crimes », a-t-il déclaré.
(Avec AFP)
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