Intervention militaire au Mali : vers un mandat de l’ONU ?

Réunis une nouvelle fois lundi 18 juin, les membres du Conseil de sécurité de l’ONU se sont dit « prêts à étudier la requête de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) » et de l’Union africaine (UA) qui militent pour un soutien onusien à une intervention militaire au Mali. La France estime qu’une décision favorable devrait « aboutir rapidement ».

Des membres d’Ansar Eddine entre Gao et Kidal, dans le nord du Mali. © Reuters/Adama Diarra

Des membres d’Ansar Eddine entre Gao et Kidal, dans le nord du Mali. © Reuters/Adama Diarra

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Publié le 19 juin 2012 Lecture : 1 minute.

Au moment même où les islamistes d’Ansar Eddine ont accepté la médiation conduite par le Burkina Faso, le Conseil de sécurité des Nations unies pourrait apporter prochainement son soutien à la force militaire que l’Union africaine (UA) et de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) envisagent de déployer au Mali. C’est du moins le signal positif qui a été envoyé par l’organisation lundi.

Les membres du Conseil qui s’étaient contentés de « prendre note » du projet ouest-africain lors de leur dernière réunion, se sont déclarés « prêts à étudier la requête de la Cedeao une fois que des informations supplémentaires lui auront été fournies quant aux objectifs, aux moyens et aux modalités du déploiement envisagé », expliquent-ils dans un communiqué publié lundi 18 juin en fin de journée à New-York.

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Optimisme

Toujours pas de oui explicite donc, mais des raisons pour la France de montrer de l’optimisme. « Je pense que les choses devraient aboutir rapidement à une décision du Conseil de sécurité qui avaliserait une opération militaire de l’Union africaine et de la Cedeao », a déclaré lors d’un point de presse le porte-parole du ministère, Bernard Valero. « Après une phase de piétinement pendant le week-end, les choses sont en train de décanter très vite », a précisé le porte-parole français.

La Cedeao a déclaré lundi que cette force régionale destinée à rétablir l’intégrité territoriale du Mali sera constituée de près de 3 000 hommes. Le Nigeria, le Niger et le Sénégal ont d’ores et déjà promis d’y contribuer.

(Avec Agences)
 

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