Sanofi cible les enfants africains

À l’occasion de la Journée internationale de l’enfant africain, le 16 juin, le premier partenaire pharmaceutique du continent, Sanofi, annonce le lancement de son initiative pédiatrique « Healthy children, happy children ».

Un des principaux défis en Afrique concerne l’accès aux soins. © AFP

Un des principaux défis en Afrique concerne l’accès aux soins. © AFP

Publié le 15 juin 2012 Lecture : 2 minutes.

Le numéro un français du secteur pharmaceutique, Sanofi, se targue d’être le premier à vouloir diversifier et adapter son offre de soins aux jeunes patients africains, selon une stratégie en trois axes visant les produits, les professionnels de santé et le grand public. L’enjeu est de taille : 42 % de la population africaine a moins de 15 ans – soit 400 millions d’enfants.

Dans le contexte de l’atteinte des Objectifs du millénaire, il s’agit de contribuer à l’amélioration de la santé des plus jeunes, en partenariat avec les autorités et les professionnels de santé locaux. En d’autres termes : structurer, coordonner et enrichir l’activité de Sanofi – présent dans 51 pays du continent – pour accroître son efficacité et sa visibilité.

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Concrètement, le portefeuille de médicaments du groupe doit être élargi à de nouvelles aires thérapeutiques, comme la diarrhée ou l’asthme, et de nouveaux vaccins seront proposés afin d’endiguer la dengue et le choléra. Cette volonté de diversification passe par le développement de formulations et de dosages adaptés aux besoins des enfants mais aussi et surtout par une politique de prix différenciés « pour que ces produits soient accessibles à la population », souligne Kamal Ubaysi, directeur Santé grand public Afrique du groupe. Autre ambition affichée : le développement des produits génériques à indication pédiatrique.

Formation et information

Après la diversification des produits, le deuxième axe de la stratégie de Sanofi concerne les professionnels de santé (pédiatres, généralistes, pharmaciens, sages-femmes…) via des programmes de formation continue sur des thèmes comme la vaccination et l’antibiothérapie, le paludisme, l’épilepsie ou le diabète. Le grand public – au premier rang duquel les mères – pourra de son côté bénéficier d’actions d’information et d’éducation concernant la prévention du paludisme et la prise en charge de la douleur, entre autres.

Pendant les mois qui viennent se tiendront à travers le continent des débats d’experts ainsi que des journées « Kids first » (animations et ateliers grand public). « Cette initiative s’inscrit dans la durée, à travers des actions concrètes pendant douze mois », résume Kamal Ubaysi. L’investissement requis – qui se chiffre en dizaines de millions d’euros selon Antoine Ortoli, senior vice-président intercontinental du groupe – n’a pas été officiellement communiqué.

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Côté évaluation, « le taux de couverture vaccinale et la baisse de l’incidence des maladies ciblées seront de bons indicateurs », note Pierre Morgon, vice-président Franchise & Global Marketing Operations chez Sanofi Pasteur, la division vaccin du groupe.

 

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