Nord-Mali : le Conseil de sécurité de l’ONU réticent à soutenir une intervention internationale

Le Conseil de sécurité de l’ONU s’est contenté de prendre note du projet de création d’une force d’intervention au Mali, proposé par l’Union africaine (UA) et la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao).

Des combattants du MNLA dans un lieu indéterminé au Mali. © AFP

Des combattants du MNLA dans un lieu indéterminé au Mali. © AFP

Publié le 14 juin 2012 Lecture : 1 minute.

L’ONU prend note, mais ne soutient pas. Le Mali, dont la partie nord est aux mains des mouvements touaregs et islamistes, était au programme des discussions annuelles entre le Conseil de sécurité de l’ONU et le Conseil de paix et de sécurité de l’UA, mercredi 13 juin.

Malgré le plaidoyer de représentants du CPS de l’UA qui avaient appelé mardi l’ONU à soutenir « en toute urgence » une opération destinée à rétablir l’intégrité territoriale du Mali, le communiqué commun issu des discussions se borne à exprimer une « préoccupation » quant à la présence de combattants d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) dans le conflit.

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Principe de précaution

Les interrogations demeurent – notamment du côté de certains membres du Conseil de sécurité de l’ONU – et le principe de précaution l’a donc emporté. Selon un diplomate, il faut « en savoir davantage sur les les objectifs de la force, comment elle sera mise en oeuvre et quels seront ses soutiens logistiques et financiers », a-t-il précisé sous couvert d’anonymat.

D’autres sources parlent de « réticences » à agir sans avoir toutes les « informations » nécessaires, que l’UA doit fournir dans les prochains jours. Le MNLA (Mouvement nationale de libération de l’Azawad), Aqmi et Ansar Eddine seront encore sur les lèvres des diplomates onusiens au moins jusqu’à la fin de la semaine.

(Avec AFP)

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