Côte d’Ivoire : quatre civils tués après de nouvelles attaques dans le Sud-Ouest
D’après l’Onuci, quatre civils ont été tués et trois autres blessés suite à des attaques dans le sud-ouest de la Côte d’Ivoire, près de la frontière avec le Liberia.
![Des soldats de l’Onuci transportent les corps des Casques bleus nigériens tués le 8 juin 2012. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2012/06/13/013062012152309000000CI.jpg)
Des soldats de l’Onuci transportent les corps des Casques bleus nigériens tués le 8 juin 2012. © AFP
Quatre civils ont été tués en début de semaine dans le sud-ouest de la Côte d’Ivoire. Des attaques menées au sud de la ville de Taï par des « assaillants non identifiés » et qui surviennent seulement quelques jours après l’assaut qui a fait au moins 18 morts, dont sept Casques bleus, dans cette région frontalière du Liberia.
« Le bilan provisoire est de quatre morts et trois blessés parmi les civils. Deux personnes seraient également portées disparues », a déclaré Sylvie van den Wildenberg, porte-parole de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci). « Nos troupes sont sur le terrain et ont renforcé leur dispositif de sécurisation des populations », a-t-elle ajouté.
5 000 personnes déplacées
Selon le Bureau des Nations unies pour la coordination des Affaires humanitaires (Ocha), ces attaques, survenues lundi et mardi dans les villages de Tiero-Oula et Sieblo-Oula, ont porté à « environ 5 000 » le nombre de personnes déplacées dans cette région difficile d’accès en proie à des attaques meurtrières depuis un an. La majorité d’entre elles seraient « des femmes et des enfants dont la situation demeure précaire », précise l’agence dans un communiqué. La plupart des réfugiés, arrivés en majorité à Taï, sont hébergés dans des familles d’accueil.
Sept Casques bleus nigériens, dix civils et au moins un militaire ivoirien ont été tués le 8 juin dans une attaque contre des villages du Sud-Ouest du pays, attribuée par le gouvernement ivoirien à des éléments « venus du Liberia ». Le gouvernement libérien avait annoncé le lendemain la fermeture de sa frontière.
(Avec AFP)
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