Algérie : deux ex-détenus de Guantanamo acquittés à Alger

Deux Algériens, anciens détenus de Guantanamo suspectés d’activités terroristes, ont été relaxés par le tribunal criminel d’Alger.

Une entrée de la prison de Guantanamo, sur l’île de Cuba. © AFP

Une entrée de la prison de Guantanamo, sur l’île de Cuba. © AFP

Publié le 7 juin 2012 Lecture : 1 minute.

C’est la fin de plusieurs années de calvaire judiciaire. Deux Algériens, détenus pendant six ans dans la prison militaire américaine de Guantanamo, ont été été acquittés jeudi 7 juin par le tribunal criminel d’Alger. Ils étaient accusés d’appartenance à un « groupe terroriste actif à l’étranger ».

« El Houari Abar, la quarantaine, et Ahmed El Abed, âgé de plus de 50 ans, ont été relaxés faute de preuves », a déclaré leur avocate, Me Hassiba Boumerdassi, à l’issue du procès. Les deux hommes, qui comparaissaient libres, ont été remis aux autorités algériennes par les États-Unis en 2008, après leur libération de Guantanamo. Ils avaient été retenus prisonniers dans la célèbre prison américaine de Cuba, sans jugement.

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Selon leur avocate, Ahmed Abed a été arrêté par l’armée américaine en Afghanistan. El Houari Abar a quant à lui été interpellé en Georgie. Entre juillet 2008 et juillet 2010, 12 Algériens détenus à Guantanamo ont été transférés vers leur pays d’origine.

17 Algériens emprisonnés à Guantanamo

Dès mars 2008, l’Algérie s’était dite prête à accueillir ses 17 ressortissants emprisonnés à Guantanamo. Ils étaient détenus sur la base américaine sous l’accusation de terrorisme après les attentats du 11 septembre 2001.

Six d’entre eux, accusés d’appartenance à un groupe terroriste actif à l’étranger, ont depuis été acquittés par un tribunal d’Alger. Il s’agit de Abdelli Foghoul Abdelli, Mohamed Trari, Sofiane Hadarbache Sofiane, Adel Amine Tayeb Hamlili, Ahcène Zemiri et de Mustapha Hamlili.

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Certains détenus algériens n’ont toutefois pas profité de l’offre algérienne. Arrêtés en Bosnie fin 2001 avant d’être libérés, trois d’entre eux ont été transférés vers Sarajevo. Un autre, Lakhdar Boumediene, 42 ans, a lui été envoyé vers la France, en mai 2009.

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