Il y a 70 ans, la seconde Guerre Mondiale éclatait

Triste anniversaire que celui que les dirigeants internationaux ont célébré aujourd’hui en Pologne, puisqu’ils commémoraient le déclenchement de la seconde Guerre Mondiale. Un hommage nécessaire toutefois, pour saluer la mémoire des 50 millions de victimes tuées de par le monde entre 1939 et 1945.

Publié le 1 septembre 2009 Lecture : 1 minute.

Une cérémonie du souvenir a réuni les dirigeants polonais, diplomates et anciens combattants mardi à 04H45 locales (02H45 GMT), heure précise à laquelle furent tirés il y a 70 ans les premiers coups de canon de la Seconde guerre mondiale, à Westerplatte, près de Gdansk.

"Nous sommes là pour rappeler qui dans cette guerre fut l’agresseur et qui fut la victime, car sans une mémoire honnête, ni l’Europe, ni la Pologne, ni le monde ne vivront jamais en sécurité", a déclaré le Premier ministre polonais Donald Tusk.

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Le 1er septembre 1939 à l’aube, le cuirassé allemand Schleswig-Holstein avait ouvert le feu contre la base polonaise de Westerplatte dont 180 défenseurs avaient opposé pendant pendant sept jours une résistance acharnée à 3.500 soldats allemands. Le président polonais Lech Kaczynski a rappelé que le 17 septembre 1939 "la Russie bolchevique avait planté un couteau dans le dos de la Pologne", en occupant ses territoires de l’est en vertu du pacte germano-soviétique Molotov-Ribbentrop.

En Pologne, "la nuit de l’occupation fut marquée par l’Holocauste des Juifs, mais aussi par le massacre d’officiers polonais à Katyn", perpétré par la police politique de Staline, a insisté M. Kaczynski.

La cérémonie principale du 70e anniversaire du début de la guerre, qui avait coûté la vie à quelque 50 millions de personnes dans le monde, devait réunir dans l’après-midi à Westerplatte une vingtaine de chefs de gouvernement, dont les représentants des belligérants de l’époque avec la chancelière allemande Angela Merkel et le Premier ministre russe Vladimir Poutine. Parmi les invités, on comptait les Premiers ministres français François Fillon, italien Silvio Berlusconi, ukrainienne Ioulia Timochenko et suédois Fredrik Reinfeldt, également président en exercice de l’Union européenne.

L’administration américaine devait être représentée par le Conseiller à la Sécurité nationale, James Jones. Les discours d’Angela Merkel et de Vladimir Poutine étaient particulièrement attendus en Pologne, alors que les interprétations historiques de la guerre divergent dans les trois pays.

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