Mali : toujours pas d’accord définitif entre le MNLA et Ansar Eddine

Les négociations entre le MNLA et les islamistes radicaux de Ansar Eddine butent toujours sur la question de l’application de la charia. Le communiqué final censé sanctionner le protocole d’accord signé entre les deux mouvements samedi dernier « n’arrivera pas avant 48 heures », a annoncé mardi 29 mai un proche de Iyad Ag Ghaly, chef du groupe islamiste.

Un rebelle islamiste à Tombouctou, le 24 avril 2012. © AFP

Un rebelle islamiste à Tombouctou, le 24 avril 2012. © AFP

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Publié le 30 mai 2012 Lecture : 1 minute.

Initialement annoncé pour mardi, l’accord entre le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et les islamistes radicaux de Ansar Eddine « n’arrivera pas avant 48 heures », a annoncé mardi 29 mai à l’AFP un proche de Iyad Ag Ghali, chef du groupe islamiste dont les propos en arabe ont été traduits en français par un élu de la région.

Malgré la signature le 26 mai d’un « protocole d’accord » sur leur fusion au sein d’un « Conseil transitoire de l’État islamique de l’Azawad » (région du Nord-Mali), les discussions, qui se déroulent à Gao, achoppent toujours sur la question de l’application de la charia (loi islamique). « Pour nous, il n’est pas question de revenir [dessus, NDLR]. C’est adopté, c’est adopté, c’est tout », a affirmé le proche de Iyad Ag Ghaly.

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La bonne formule

« Aujourd’hui (mardi) même, nous avons encore parlé avec la délégation du MNLA. Ils veulent qu’on trouve une formule qui va satisfaire tout le monde. Mais cette formule, on ne l’a pas encore trouvée », a-t-il ajouté. Une source proche du MNLA a également confirmé l’information.

La discussion entre les chefs djihadistes de Ansar Eddine et de la mouvance Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) s’est en revanche achevée lundi à Tombouctou sur un franc succès. « Les deux groupes ont consolidé leurs relations », a déclaré à l’AFP l’entourage d’un imam de la « Ville aux 333 saints ».

La Mauritanie, frontalière du Mali et qui affronte Aqmi depuis plusieurs années, a exprimé mardi avec la Gambie ses « vives préoccupations » face aux « menaces graves » qui pèsent sur la zone sahélo-saharienne.

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(Avec AFP)
 

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