Guinée – Football : la Coupe du monde 2014 dans le viseur du Syli

La Guinée a débuté la préparation des qualifications à la Coupe du monde 2014 par un stage en France, ponctué d’un match amical perdu face au Cameroun (1-2), le 26 mai. Michel Dussuyer, le sélectionneur du Syli national, et le défenseur Dianbobo Baldé évoquent cette première semaine de vie commune à la conquête du « Graal » footbalistique mondial.

Michel Dussuyer, 52 ans, sélectionneur de l’équipe de Guinée. © AFP

Michel Dussuyer, 52 ans, sélectionneur de l’équipe de Guinée. © AFP

Alexis Billebault

Publié le 29 mai 2012 Lecture : 2 minutes.

Alors que les championnats viennent à peine de se terminer et que les matches internationaux de la fin du printemps s’annoncent, les blessures – réelles ou exagérées – se multiplient dans les sélections nationales. Michel Dussuyer, lui, est un petit veinard. « À part Ismaël Bangoura (FC Nantes), qui souffre depuis pas mal de temps d’un problème à la cuisse, tout le monde est là », se félicite-t-il.

Les internationaux guinéens ont donc pu entamer sereinement avec leur sélectionneur, le 21 mai dernier à Lisses (France), une longue période d’existence commune qui ne s’achèvera que le 10 juin, après la venue de l’Égypte à Conakry. « Les stages qui arrivent après une saison bien remplie, il faut les aborder positivement. Ce n’est pas toujours évident, car les organismes ont été très sollicités, et ce n’est pas simple de repartir sur des stages et des matches », explique le défenseur Dianbobo Baldé.

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Dussuyer, qui n’avait plus revu son groupe depuis le match amical en Côte d’Ivoire (0-0, le 29 février dernier), a décidé de rationaliser au maximum le temps qui lui est accordé. « Avant le match amical face au Cameroun (1-2, le 26 mai près de Metz), nous n’aurons eu que cinq jours pour nous entraîner, pour nous parler. C’est peu, mais c’est le cas pour toutes les sélections. » Dimanche dernier, les Guinéens se sont envolés pour Johannesburg (Afrique du Sud), où ils séjourneront jusqu’à vendredi, avant-veille de leur match au Zimbabwe, le 3 juin.

Repérages

« La préparation est très importante. Les conditions de voyage, d’hébergement, la nourriture, les structures d’entraînement, tout compte. Moi qui suis international depuis 2002, j’ai pu constater une réelle évolution, mais il y a encore des choses à améliorer dans la logistique », affirme Baldé. « On va devoir gérer les effets du voyage au Zimbabwe, le match à Harare, et le retour sur Conakry via Paris », anticipe Dussuyer.

De retour dans la capitale guinéenne, il faudra se concentrer sur le match contre l’Égypte, le 10 juin. « On va se préparer dans un hôtel où nous avons nos habitudes depuis quelques mois. Quand on joue à l’extérieur, on peut avoir de mauvaises surprise. Alors, on fait en sorte d’envoyer quelqu’un en repérage », sourit le sélectionneur du Syli National.

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Mais le 10 juin, les Guinéens n’auront pas forcément l’impression d’avoir bénéficié des mêmes conditions de préparation que les Égyptiens, en stage quasi permanent depuis fin février. « Leur championnat a été interrompu (après les évènements de Port-Saïd fin janvier, NDLR), et ils jouent beaucoup de matches. C’est forcément un avantage pour eux, admet Baldé. Mais il faudra faire avec… »
 

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