RDC : droit de réponse de l’ambassadeur congolais à Paris

Suite à la publication de l’article sur les dettes contractées par l’ambassade de RDC à Paris envers l’un de ses avocats, l’ambassadeur Ileka Atoki a tenu à nous faire part des précisions ci-dessous.

Ambassade de la RDC à Paris. © AFP

Ambassade de la RDC à Paris. © AFP

Publié le 24 mai 2012 Lecture : 2 minutes.

« J’ai lu avec beaucoup d’intérêt et de stupéfaction l’article paru en date du 18 mai 2012 sous le titre : « L’Ambassade congolaise à Paris insolvable» sur la version internet de votre hebdomadaire.

À cet effet, je voudrais faire la mise au point suivante, tout en vous demandant de bien vouloir la diffuser comme droit de réponse.

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Un premier éclaircissement s’avère nécessaire. En ce qui concerne les questions relatives à la gestion financière, les Ambassades, a fortiori celle de la République Démocratique du Congo en France, rendent compte de leur gestion à leur Centrale laquelle est en l’occurrence pour mon pays le Ministère ayant les Affaires étrangères dans ses attributions et non à un quelconque cabinet d’Avocat, aussi réputé soit-il. De ce point de vue, affirmer dans votre journal que la représentation diplomatique de la République Démocratique du Congo en France semble avoir des difficultés à gérer ses comptes est quelque peu osé.

L’Ambassade de la République Démocratique du Congo en France, en tant que branche extérieure du Ministère des Affaires étrangères, de la Coopération Internationale et de la Francophonie a examiné depuis ma nomination en tant qu’Ambassadeur à Paris la situation des honoraires de Monsieur Michel LANGA, qui ne disposait pas de contrat formel avec la République Démocratique du Congo et donc ne pouvait se prévaloir de la qualité d’avocat de la République mais qui avait collaboré de manière ponctuelle sur des dossiers précis.

S’agissant de l’apurement des honoraires, il a été clairement signifié à l’Avocat la nécessité de l’établissement de la réalité de sa créance et de l’accord préalable de la Centrale. Une note a été rédigée dans ce sens, d’où la lettre du 27 janvier 2012.

Quant à sa lettre du 07 mai 2012, il est de son bon droit de refuser de défendre un dossier qu’il l’a signifié à l’Ambassade par sa lettre du 16 mai 2012. En vous précisant que dans cette affaire du 6 juin 2012 la République Démocratique du Congo n’est nullement mise en cause, ce procès en appel est relatif à un litige entre deux individus dont l’un a été employé par l’Ambassade.»

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Ileka Atoki, Ambassadeur de la RDC à Paris

 

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