Côte d’Ivoire : déchets toxiques, le nouveau scandale

Dans son numéro 2680, en kiosque du 20 au 26 mai 2012, « Jeune Afrique » enquête sur les suites de l’affaire Trafigura, du nom de la société néerlandaise affréteuse d’un cargo de produits polluants (le Probo Koala). Six ans après son déclenchement, quelque 6 000 victimes réclament toujours leur indemnisation à la suite du déversement de ces déchets dans les différentes décharges de la capitale économique ivoirienne.

Une copie de la plainte du président du Renadvidet. © J.A.

Une copie de la plainte du président du Renadvidet. © J.A.

Publié le 18 mai 2012 Lecture : 2 minutes.

Les déchets toxiques n’en finissent plus d’empoisonner la vie des Ivoiriens. Six ans après le déclenchement de l’affaire Trafigura, du nom de la société néerlandaise affréteuse d’un cargo de produits polluants (le Probo Koala), quelque 6000 victimes réclament toujours leur indemnisation à la suite du déversement de ces déchets dans les différentes décharges de la capitale économique ivoirienne.

En juillet 2011, le président du Réseau national pour la défense des victimes de déchets toxiques (Renadvidet), Charles Koffi, a déposé une plainte devant le tribunal de première instance d’Abidjan pour ne pas avoir reçu l’intégralité des dédommagements accordés par Trafigura. Sur un total de 22, 5 milliards de F CFA, environ 4,65 milliards de FCFA ne sont jamais parvenus aux victimes – soit 7 millions d’euros.

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Cette plainte a donné lieu à une enquête de la Direction de la police économique et financière dont Jeune Afrique s’est procuré une copie. Le 16 février 2012, les officiers de police Amara Sanogo et Claire Marie Isabelle Adje ont remis leurs conclusions au procureur de la République, Simplice Koffi Kouadio. Ils recommandent des poursuites pour « faux, usage de faux, détournements de fonds, recel et complicité » à l’encontre de trois personnalités : Claude Gohourou, un leader estudiantin pro-Gbagbo aujourd’hui en exil, Cheick Oumar Kone, le patron du célèbre club de football de l’Africa Sports et du groupe Koneco (transferts d’argent, sécurité, tourisme), et Adama Bictogo, le ministre de l’Intégration africaine.

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Ces dernières ont organisé une marche, le 16 mai, du Palais de justice d’Abidjan au ministère de l’Intégration en passant par le siège de Koneco. Reçues par la ministre déléguée à la Justice, Matto Loma Cissé, elles demandent que toute la lumière soit faite et exigent la reprise des dédommagements.

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Quels sont les dessous de cette histoire qui tourne à l’affaire d’Etat ?  Qui en sont les protagonistes ? Comment ce nouveau scandale est arrivé ? Où est passé l’argent ? Quelle est la réponse des autorités ?

Lisez l’enquête de Jeune Afrique dans l’édition en kiosque du 20 au 26 mai 2012 (n°2680).

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