La reine du disco, Donna Summer, est morte à l’âge de 63 ans

La chanteuse Donna Summer a tiré sa révérence. Celle qui a fait danser plusieurs générations sous les boules à facettes du monde entier est morte le jeudi 17 mai, des suites d’un cancer. Elle avait 63 ans.

Donna Summer en concert, à Las Vegas, en 2010. © Getty Images/AFP/Archives – Ethan Miller

Donna Summer en concert, à Las Vegas, en 2010. © Getty Images/AFP/Archives – Ethan Miller

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Publié le 17 mai 2012 Lecture : 2 minutes.

Surnommée à juste titre «  la reine du disco » depuis les années 1970, la chanteuse américaine Donna Summer est décédée le jeudi 17 mai, en Floride, des suites d’un cancer. Elle a marqué à jamais  l’histoire de la musique populaire par l’immensité de son talent.

Ses admirateurs  se souviennent de sa voix puissante et langoureuse. De son corps qui semblait sculpté pour la danse et dont se dégageait un érotisme envoûtant. Ses gestes étaient suggestifs, comme l’étaient ses chansons, qui sont devenus des tubes universels. Elle était, en fin de compte, l’incarnation du disco et personne, à part peut-être The Bee Gees, n’a atteint  son  niveau de popularité et de célébrité.

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LaDonna Andre Gaines, de son vrai nom, est née à Boston le 31 décembre 1948. Dans sa famille, la religion est une valeur sacrée. Et c’est tout naturellement que la petite fille chante le gospel à l’église. Encore adolescente, la musique l’attire et elle se retrouve dans un groupe de rock dénommé Crow. Et puis, c’est le départ  pour New York, d’abord, et pour l’Allemagne, ensuite, où elle est engagée dans la comédie musicale Hair, version allemande. Elle se retrouve ensuite en Autriche, avant de regagner l’Allemagne où elle se marie avec Helmut Sommer, dont le nom, anglicisé, sera son nom de scène.

Le succès au milieu des années 1970

Donna Summer enregistre son premier  disque en 1971. Mais le succès n’est pas encore au rendez-vous. Trois ans plus tard, la rencontre avec un duo de producteurs et d’auteurs, Giorgio Moroder et Pete Bellotte, lui ouvre de nouvelles perspectives.  Le travail du trio est récompensé par le succès que récolte en Europe  le single The Hostage. En 1975, son premier grand tube, Love to Love You Baby, adapté de Je t’aime…moi non plus de Serge Gainsbourg, la propulse au premier plan. Pendant des années, elle occupe le sommet des hit-parades à travers le monde. Partout, les pistes de danse sont envahies dès qu’on joue I Feel Love,  Last Dance,  Hot Stuff ou No More Tears (Enough Is Enough).  Le succès est immense. 

Dans les années 1980, alors que le disco entame sa descente, Donna Summer donne un nouveau coup de jeune à sa musique en y incluant une dose de rhythm and blues, de pop et de rock. Elle travaille avec Quincy Jones. Sans cesse, elle renouvelle son art en l’adaptant aux circonstances, aux situations, toujours avec un égal bonheur.  Le temps passant, la chanteuse s’ « assagit ». La sensualité qui la caractérisait cède la place à une chorégraphie plus soft. Mais jusqu’au bout, elle aura été une chanteuse exceptionnelle.

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