Areva condamné en France pour la mort d’un employé, quid des salariés africains ?

Le groupe nucléaire Areva a été condamné en France pour « faute inexcusable ». Il est jugé responsable du décès de l’un des anciens employés d’une de ses filiales au Niger.

Une mine d’uraniul au Niger. © AFP

Une mine d’uraniul au Niger. © AFP

ProfilAuteur_MichaelPauron

Publié le 11 mai 2012 Lecture : 1 minute.

La décision pourrait faire jurisprudence : le groupe nucléaire français Areva a été condamné par le tribunal des affaires de sécurité sociale de Melun (France) à verser des dommages et intérêts de 200 000 euros à la veuve d’un ancien salarié français de la Cominak, filiale nigérienne d’Areva. Début 2009, son cancer du poumon avait été reconnu maladie professionnelle, avant de décéder, à l’âge de 59 ans, le mois de juillet de la même année. Il avait travaillé de 1978 à 1985 pour la filiale nigérienne du groupe, Cominak, sur la mine d’uranium d’Akokan.

Justice pour tous ?

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Areva exploite actuellement plusieurs mines d’uranium au Niger et dans d’autres pays d’Afrique. Si d’autres actions françaises sont actuellement en cours contre le groupe, la question se pose désormais de savoir si les salariés africains souffrant des mêmes symptômes, pourront ou non prétendre à une indemnisation. En effet, dès 2007, plusieurs ONG avaient dénoncé des problèmes pulmonaires chez les salariés gabonais et nigériens des filiales locales du groupe. Sans toutefois prouver la relation directe avec les mines d’uranium. Affaire à suivre.

 

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