Gabon : les cyclistes de la « Tropicale Amissa Bongo » sont sur le départ

Le peloton de la 7e édition de la course cycliste gabonaise « Tropicale Amissa Bongo » s’élancera mardi 24 avril, à Fougamou (centre-ouest), pour six jours de course où se côtoieront stars du circuit international et amateurs africains.

Arrivée de la 6e édition de la Tropicale Amissa Bongo en 2011. © tropicaleamissabongo.com

Arrivée de la 6e édition de la Tropicale Amissa Bongo en 2011. © tropicaleamissabongo.com

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Publié le 23 avril 2012 Lecture : 2 minutes.

Tour de France : à quand un vainqueur africain ?
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Fougamou avait rarement vu autant de beau monde. C’est de cette ville de 5 000 habitants de la province de Ngoumié (centre-ouest du Gabon), que s’élancera, mardi 24 avril à la mi-journée, le peloton de la 7e édition de la « Tropicale Amissa Bongo ».

Quinze équipes, parmi lesquelles cinq professionnelles (dont une algérienne, celle du Groupement sportif pétrolier) sont au départ de cette course à étapes, seule du genre à être classée catégorie 1 par l’Union cycliste internationale (UCI) sur le continent.

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En guest-star de l’épreuve : le Français Thomas Voeckler, sensation du dernier Tour de France, qui avait arboré le maillot jaune de leader pendant dix jours (sur 20 possibles). Dès l’arrivée dimanche 22 avril, de la classique belge Liège-Bastogne-Liège (dont il a fini quatrième), il a sauté dans l’avion direction Libreville.

Pour le coureur, qui devrait ainsi parfaire sa préparation pour la prochaine grande boucle, l’objectif sera surtout de prêter main forte à son coéquipier du team Europcar, Anthony Charteau, Français le plus à l’aise sur les routes gabonaises (il a remporté la course deux fois, en 2010 et 2011, en autant de participations).

Dix équipes africaines

Mais la Tropicale, qui, comme son nom de l’indique pas, se déroule à proximité de l’équateur, est aussi l’occasion de briller pour les coureurs africains. Dix équipes nationales sont ainsi engagées. Parmi elles, on compte des Erythréens toujours redoutables malgré l’absence de leur champion, Daniel Teklehaimanot, qui a préféré s’abstenir cette année, et leurs grands rivaux régionaux, l’Éthiopie. A surveiller également, l’équipe marocaine, emmenée par Adil Jelloul. Une troisième équipe maghrébine, celle de la Tunisie, est aussi sur le départ.

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À noter enfin, la présence de l’ambitieuse équipe rwandaise, celle du Burkina Faso, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire et les deux équipes du Gabon. C’est sur Frédéric Obiang recordman des participations à l’épreuve (il a pris part à toutes les éditions) que reposent les espoirs du pays hôte. Lui ne risque pas de souffrir du jet-lag : avec ses coéquipiers, il a bénéficié de plusieurs semaines de mise au vert dans la région de Franceville, où la Tropicale fera une longue escale. « Il est en très grande forme, assure un membre de l’encadrement technique présent pendant le stage. On aurait aimé lui offrir du matériel neuf parce que son vélo a déjà deux ans. Mais la fédération n’a pas pu. Ca aurait quand même coûté 2 millions de F CFA (3 000 euros) ». Les éventuels exploits de Frédéric Obiang n’en seraient que plus beaux.

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Pierre Boisselet, envoyé spécial

 

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