L’Américain Jim Yong Kim nommé président de la Banque mondiale

Le candidat des États-Unis, Jim Yong Kim, a été nommé, lundi 16 avril, président de la Banque mondiale, dont il prendra les rênes le 1er juillet. Succédant à Robert Zoellick, ce médecin de 52 ans est le douzième ressortissant américain à ce poste, pour lequel les administrateurs de l’institution l’ont préféré à la ministre nigériane des Finances, Ngozi Okonjo-Iweala.

Jim Yong Kim a été directeur chargé du sida à l’Organisation mondiale de la santé (OMS). © Issei Kato/Reuters

Jim Yong Kim a été directeur chargé du sida à l’Organisation mondiale de la santé (OMS). © Issei Kato/Reuters

ProfilAuteur_PierreFrancoisNaude

Publié le 17 avril 2012 Lecture : 1 minute.

Sans surprise aucune, c’est l’Américain Jim Yong Kim qui a été nommé lundi président de la Banque mondiale, selon un communiqué de l’institution publié lundi soir. La décision a été définitivement entérinée à l’issue d’une réunion du conseil d’administration. « Les administrateurs ont choisi Jim Yong Kim comme président pour un mandat de cinq ans commençant le 1er juillet », a indiqué la Banque.

Kim est un médecin de 52 ans né en Corée du Sud, qui possède une grande expérience dans le monde du développement, notamment au poste de directeur chargé du sida à l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Il partait largement favori vu les soutiens qu’il avait glanés ces dernières semaines, selon une tradition bien ancrée qui permet aux États-Unis et à l’Europe de se partager la présidence de la Banque mondiale et le poste de directeur général de l’institution-soeur de Bretton Woods, le Fonds monétaire international (FMI).

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Révolution en gestation ?

Mais c’était la première fois qu’il y avait plusieurs candidats pour le poste, preuve qu’une petite révolution est peut-être en gestation. Mais au lieu d’unir leurs forces, les pays « émergents » ont présenté deux candidatures séparées : celles de Ngozi Okonjo-Iweala, la ministre nigériane des Finances, et de José Antonio Ocampo, économiste colombien qui s’était cependant retiré de la course vendredi, faute de soutiens suffisants.

« Les candidats finaux ont reçu un soutien de différents pays membres, ce qui est une indication du calibre de ces candidats », a souligné la banque. « Nous, administrateurs, souhaitons affirmer notre profonde estime pour tous les candidats, Jim Yong Kim, José Antonio Ocampo et Ngozi Okonjo-Iweala. Leur candidature a enrichi la discussion sur le rôle du président et la direction future de la Banque mondiale », souligne l’un des communiqués de l’institution.

(Avec AFP)

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