Cameroun : les législatives reportées de six mois minimum

L’Assemblée nationale camerounaise a adopté lundi 2 avril un projet de loi visant à reporter les législatives prévues en 2012. Le mandat des députés sera donc prolongé d’au moins six mois, afin de mener a bien les opération de refonte des listes électorales avant les prochaines élections.

Une électrice camerounaise lors de la présidentielle en 2011. © AFP

Une électrice camerounaise lors de la présidentielle en 2011. © AFP

Publié le 3 avril 2012 Lecture : 1 minute.

Nouveau report pour les élections législatives camerounaises. Les députés poursuivront leurs travaux pendant au moins six mois supplémentaires. La décision a été prise par l’Assemblée nationale lundi 2 avril. « Le projet de loi est adopté » a annoncé le président de l’Assemblée, Cavaye Yeguié Djibril, lors d’une séance retransmise en direct à la radio d’État Cameroon Radio Television (Crtv).

Selon le texte, la prolongation est « de six mois éventuellement renouvelable ». Alors que le mandat des députés élus en 2007 pour 5 ans aurait du s’achever le 21 août 2011 – et les législatives organisées avant cette date-, le scrutin est finalement reporté sine die. Il pourrait avoir lieu en février 2013, selon la presse camerounaise.

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Consensus

Tout dépendra des opérations de refonte totale des listes électorales, nécessitant l’introduction de la biométrie. La décision de report des législatives devrait faire l’unanimité, selon la presse camerounaise, car elle répond à une demande de l’ensemble de la classe politique et de la société civile. Ce délai supplémentaire permettra en effet à la commission électorale Elections Cameroon (Elecam), de mieux préparer ces élections, notamment après les critiques suscitées par la présidentielle d’octobre, où le président Paul Biya avait été reconduit avec 77,98% des voix, suscitant l’ire de l’opposition.

Dès le mois de février, Elecam avait annoncé qu’elle reprenait totalement l’ensemble des opérations d’inscription sur les listes électorale, tous les électeurs devant se réinscrire, dans la perspectives des législatives. Cédant aux revendications de l’opposition, le gouvernement camerounais avait accepté d’introduire la biométrie dans le processus d’inscription sur les listes électorales.

(Avec AFP)

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