Coup d’État au Mali : premières sanctions économiques annoncées

La banque africaine de développement et la Banque mondiale ont conjointement suspendu leur aide au Mali, alors que la Commission européenne a mis entre parenthèses ses activités dans le pays.

Des militaires maliens dans les rues de Bamako. © AFP

Des militaires maliens dans les rues de Bamako. © AFP

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Publié le 23 mars 2012 Lecture : 2 minutes.

Après les condamnations unanimes de la communauté internationale, les premières sanctions économiques. Au lendemain du putsch militaire dont a été victime le président malien Amadou Toumani Touré, la Banque africaine de développement (BAD) et le Groupe de la Banque mondiale ont annoncé vendredi 23 mars dans un communiqué commun qu’elles suspendaient leurs opérations dans le pays à l’exception de l’aide d’urgence.

 > > Lire le récit des événements de la journée du jeudi 22 mars, et une synthèse de la situation au début de la journée de vendredi.

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Les deux institutions « se joignent à l’Union africaine et à la Cedeao dans leur condamnation du coup d’État militaire ; ils en appellent à une résolution rapide de la crise et au rétablissement d’un gouvernement constitutionnel, en vue de préserver les acquis en matière de développement de ce pays et de son peuple », indique le communiqué.

Le commissaire au Développement de la Commission de l’Union européenne, Andris Piebalgs a de son côté  « décidé de suspendre temporairement les opérations de développement de la Commission européenne dans le pays jusqu’à ce que la situation se clarifie ». Mais « cette décision ne concerne pas l’aide humanitaire », a indiqué le commissaire au Développement, rapporte l’AFP.

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Sur le plan politique, le Niger a ajouté son nom à la longue liste de pays condamnant l’action des putschistes. « Le Niger suit avec préoccupation et une totale désapprobation l’évolution de la situation au Mali (…) condamne tout changement anticonstitutionnel et en l’occurrence la remise en cause du processus démocratique en république sœur du Mali », déclare le communiqué du gouvernement lu à la radio publique nigérienne.

« Le gouvernement du Niger exige le retour de l’ordre constitutionnel, la libération des personnalités arrêtées, l’arrêt des violences et la préservation de la sécurité publique » au Mali, ajoute le texte.

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(Avec AFP)

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