RDC : Thomas Lubanga reconnu coupable de crimes de guerre par la CPI
La Cour pénale internationale a reconnu l’ancien chef de milice congolais Thomas Lubanga coupable d’enrôlement, de souscription et d’utilisation d’enfants soldats durant la guerre civile en Ituri (RDC) en 2002-2003. La peine du fondateur de l’Union des patriotes congolais (UPC) et ex-commandant en chef des Forces patriotiques pour la libération du Congo (FPLC) sera prononcée lors d’une audience ultérieure
Thomas Lubanga, l’ancien chef de milice congolais, a été reconnu coupable mercredi 14 mars par la Cour pénale internationale (CPI) de crimes de guerre portant sur l’enrôlement, la souscription et l’utilisation d’enfants soldats durant la guerre civile en Ituri (RDC) en 2002-2003.
« La chambre a conclu à l’unanimité que l’accusation a prouvé au-delà de tout doute raisonnable que Thomas Lubanga est coupable des crimes de conscription et d’enrôlement d’enfants de moins de quinze ans et les a fait participer à un conflit armé », a déclaré le juge britannique Adrian Fulford lors d’une audience publique à La Haye diffusée en direct sur internet.
60 000 morts
La peine du fondateur de l’Union des patriotes congolais (UPC) et ex-commandant en chef des Forces patriotiques pour la libération du Congo (FPLC) sera prononcée lors d’une audience ultérieure. Le procès de Thomas Lubanga, qui s’était ouvert le 26 janvier 2009 et achevé 26 août 2011, avait été suspendu à plusieurs reprises, notamment en raison du refus du procureur de communiquer l’identité d’un intermédiaire chargé de retrouver des témoins. Transféré à La Haye en 2006, Thomas Lubanga avait plaidé non coupable.
Les affrontements interethniques et les violences entre milices pour le contrôle des mines d’or et d’autres ressources naturelles en Ituri ont provoqué la mort de 60 000 personnes depuis 1999, selon des ONG humanitaires.
(Avec AFP)
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Politique
- Sexe, pouvoir et vidéos : de quoi l’affaire Baltasar est-elle le nom ?
- Législatives au Sénégal : Pastef donné vainqueur
- Au Bénin, arrestation de l’ancien directeur de la police
- L’Algérie doit-elle avoir peur de Marco Rubio, le nouveau secrétaire d’État améric...
- Mali : les soutiens de la junte ripostent après les propos incendiaires de Choguel...