RDC : objectif Ligue des Champions pour l’AS Vita Club

L’AS Vita Club, principal rival du TP Mazembe en championnat, vise les quarts de finale de la C1, comme l’assure Denis Goavec, son entraîneur français. Sans oublier le championnat national… Et samedi, le club le plus titré de RDC affronte l’Athlético Olympic (Burundi) lors du tour préliminaire de la Ligue des Champions.

Avec douze titres et neuf coupes nationales, l’AS Vita Club affiche le plus beau CV de RDC. © D.R.

Avec douze titres et neuf coupes nationales, l’AS Vita Club affiche le plus beau CV de RDC. © D.R.

Alexis Billebault

Publié le 9 mars 2012 Lecture : 2 minutes.

Samedi, dans un stade des Martyrs qui sera sans doute plein, les Dauphins noirs reçoivent l’Athlético Olympic de Bujumbura en match en retard du tour préliminaire de la Ligue des Champions, sans forcément savoir où ils en sont. « Sept de nos joueurs sont partis avec la sélection nationale pour des matchs face à la Tanzanie (0-0, amical), les Seychelles (4-0, qualifications pour la CAN 2013) et l’Égypte (0-0, amical). Ils viennent seulement de revenir à Kinshasa », détaille Denis Goavec (54 ans), l’entraîneur du Vita Club depuis le 1er décembre dernier.

L’ancien éphémère sélectionneur du Bénin« un épisode burlesque », dit-il -, évoque aussi le stage interminable effectué au Brésil pour préparer la saison. « Nous avons passé quarante-cinq jours, entre janvier et février, au sud de Rio de Janeiro, en étant logés dans un centre de vacances. Parfois, on ne pouvait pas s’entraîner, faute de terrain », raconte-t-il.

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"Une équipe qui compte en Afrique"

Cantonné à un rôle d’observateur pendant un mois puisque les séances étaient dirigées par un staff technique brésilien (!), Goavec est revenu d’Amérique latine avec un sentiment mitigé. « Disons que c’était spécial. On a joué beaucoup de matchs amicaux, sans avoir beaucoup le temps de travailler tactiquement. Mais il faut s’adapter. J’ai accepté de relever ce défi, car l’AS Vita Club, c’est un coup de cœur, une équipe qui compte en Afrique. »

Le club de Kinshasa, qui affiche avec douze titres et neuf coupes nationales le plus beau CV de RDC, est entouré d’une ferveur particulière. « Ici, c’est 40 000 spectateurs pour un match amical, qui ne sont pas contents même si on gagne en ne jouant pas bien, et 5000 pour un entraînement. Les matchs de championnat se jouent devant souvent 100 000 personnes. La pression populaire et médiatique est énorme. Celle des dirigeants aussi. Je n’ai pas une minute à moi, mais c’est passionnant », explique Goadec.

Dans la roue du TP Mazembe

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Revenu du Brésil avec deux recrues locales (Vito et Rodrigo), Denis Goavec a appris par cœur la feuille de route que lui ont fixée ses employeurs. « Sur la scène continentale, l’objectif est d’atteindre la phase de poules », récite l’entraîneur français (en cas de qualification face à l’Athlético Olympic, l’AS Vita Club, champion d’Afrique en 1973, devra éliminer les Algériens de Chlef pour accéder à cette phase, NDLR).

Au niveau national, les Dauphins noirs, vice-champions 2011 derrière le TP Mazembe, s’imaginent bien compliquer l’existence du club du richissime Moïse Katumbi. « Nous n’avons joué qu’un match – que nous avons gagné – depuis la reprise du nouveau championnat à quatorze clubs. Ce ne sera pas facile de rivaliser, car Mazembe a beaucoup plus de moyens que nous. C’est un club mieux structuré, qui attire de très bons joueurs. Et il y a d’autres candidats, comme Saint-Eloi ou le DC Motema Pembe. »

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En 2010, l’AS Vita Club avait après tout réussi à gommer les différences avec Mazembe en devenant champion de RDC. À suivre…

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