Algérie : le CNI approuve 90 projets d’investissement pour 6 milliards de dollars
Le CNI algérien a donné son feu vert pour 90 projets d’investissement représentant un montant global de 6,4 milliards de dollars pour le premier semestre 2013.
![Selon Abdelkrim Mansouri, président de l’ANDI, les projets d’investissement devraient générer plus de 14 000 emplois. DR](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2013/08/06/Abdelkrim-mansouri-Andi-Algerie.jpg)
Selon Abdelkrim Mansouri, président de l’ANDI, les projets d’investissement devraient générer plus de 14 000 emplois. DR
Le Conseil national de l’investissement algérien (CNI) a examiné et approuvé 90 projets d’investissement, a indiqué le 5 août à Alger le directeur général de l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI), Abdelkrim Mansouri. Le montant global de ces projets est évalué à 511,32 milliards de dinars (6,4 milliards de dollars), a précisé ce dernier lors d’un atelier sur l’état de l’investissement en Algérie.
Ces projets devraient générer 14 260 emplois, a-t-il précisé, contre 13 561 postes durant le 1er semestre 2012, soit une progression de 5,15 %. Le secteur de l’industrie a représenté la part la plus importante des projets d’investissements avec 57 projets pour une enveloppe globale de 280,7 milliards de dinars (3,5 milliards de dollars) avec l’ambition de créer 7 796 emplois. Le tourisme vient en deuxième position avec un montant alloué de 99,4 milliards de dinars (1,245 milliard de dollars). L’ANDI s’attend à ce que ces projets génèrent 2 239 emplois.
Sur les 90 projets, dont 66 ont été initiés par des nationaux, le premier semestre de l’année 2013 a enregistré 24 investissements directs étrangers (IDE) pour un montant de 225,9 milliards de dinars (2,8 milliards de dollars) contre 8 projets similaires sur la même période en 2012, toujours selon Abdelkrim Mansouri.
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Réformes
Présidant l’ouverture de cette rencontre, le ministre de l’Industrie, de la Petite et moyenne entreprise et de la Promotion de l’investissement, Cherif Rahmani, a plaidé pour un meilleur accompagnement des investisseurs via l’allègement des procédures de création de projets. Le ministre a également insisté sur le rôle de la concertation entre les pouvoirs publics, l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), le patronat et la communauté des affaires « afin de redresser l’industrie nationale » pour réduire la dépendance de l’Algérie vis-à-vis du secteur des hydrocarbures.
Mohand Saïd Naït Abdelaziz, le président de la Confédération nationale du patronat algérien (CNPA), a quant à lui appelé à une réforme « globale» du système bancaire, ce qui permettra, dit-il, de faciliter l’investissement. « Le financement des projets d’investissement et l’accès au foncier industriel constituent deux grandes contraintes pour l’investisseur, c’est pourquoi il faudrait aller vers des réformes globales », a-t-il préconisé.
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