Côte d’Ivoire : Xstrata Nickel va pouvoir développer les gisements de Sipilou et de Biankouma
La compagnie minière suisse Glencore Xstrata et l’État ivoirien vont s’associer pour créer une coentreprise en charge de l’exploration et de l’exploitation des gisements de nickel de Sipilou et de Biankouma, dans l’ouest du pays.
![Les réserves contenues dans les gisements de nickel et de latérite de Sipilou et de Biankouma sont estimées à 259 millions de tonnes avec une teneur en nickel de 1,4%. DR](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2013/08/05/biankouma_dr.jpg)
Les réserves contenues dans les gisements de nickel et de latérite de Sipilou et de Biankouma sont estimées à 259 millions de tonnes avec une teneur en nickel de 1,4%. DR
L’exploitation des gisements de nickel de Sipilou et de Biankouma, dans l’ouest de la Côte d’Ivoire, va enfin pouvoir commencer. « En conseil des ministres de ce jour, l’État et la société Xstrata Nickel, filiale du géant minier Glencore Xstrata, ont convenu de créer une société commune dans laquelle l’État aura 10% de l’actionnariat, la société nationale Sodemi 5% et Glencore Xstrata 85% », a déclaré Bruno Koné, le porte-parole du gouvernement à la fin de la traditionnelle réunion hebdomadaire du conseil des ministres. Dans une première phase, les investissements sont estimés à 35 millions de dollars.
Lire aussi :
Glencore-Xstrata : un géant suisse voit le jour
Côte d’Ivoire : ambitions contrariées
Longue bataille judiciaire
Cet accord met fin à une longue bataille juridique entre les deux partenaires. Le canadien Falconbridge, racheté en 2006 par Xstrata, poursuivait l’État de Côte d’Ivoire depuis 2010 pour le retrait unilatéral de son permis de recherche et d’exploration du nickel dans la région de Sipilou, de Foungbesso et de Samapleu, dans l’ouest du pays. La compagnie anglo-suisse était parvenue le 30 mars 2012 à faire condamner l’État ivoirien à payer, à titre de dommages et intérêts, environ 200 millions d’euros devant le tribunal arbitral de Paris. Selon le porte-parole du gouvernement, cet accord met fin définitivement au litige.
Les réserves contenues dans les gisements de nickel et de latérite de Sipilou et de Biankouma sont estimées à 259 millions de tonnes avec une teneur en nickel de 1,4%.
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