Initiative : O.S.E.R l’Afrique, pour une renaissance du continent

Le collectif O.S.E.R. l’Afrique présente ce mercredi 15 février à Paris son « Carnet de la jeunesse pour l’Afrique ». Un ouvrage regroupant divers témoignages de personnalités et de nombreuses propositions pour encourager le développement d’initiatives de toutes sortes sur le continent. Explications.

L’ouvrage est réalisé par des jeunes d’une quinzaine de pays différents. © Capture d’écran/www.oserlafrique.com

L’ouvrage est réalisé par des jeunes d’une quinzaine de pays différents. © Capture d’écran/www.oserlafrique.com

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Publié le 15 février 2012 Lecture : 3 minutes.

Fondé à l’approche du cinquantenaire des indépendances de nombreux pays africains, le projet n’en est pas moins tourné vers l’avenir. Au printemps 2009 des jeunes de la diaspora africaine, étudiants et cadres, décident de s’unir pour lancer le réseau O.S.E.R. l’Afrique. Selon son président, l’avocat camerounais Jacques Jonathan Nyemb, il s’agit avant tout d’« un appel de la jeunesse africaine à bâtir sur les fondations de son identité, à s’unir, à sortir des stéréotypes et à embrasser la mondialisation ». L’acronyme du collectif résume le dynamisme que ses membres veulent lui impulser : O.S.E.R pour Ouverture, Solidarité, Exemplarité et Respect. « C’est une initiative de la jeunesse africaine par la jeunesse africaine et pour la jeunesse africaine », ajoute Jacques Jonathan Nyemb.

Une initiative de la jeunesse africaine par la jeunesse africaine et pour la jeunesse africaine.

Jacques Jonathan Nyemb, Président de O.S.E.R l’Afrique

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Sensibiliser la diaspora

Le 15 juillet 2010, les membres du mouvement se retrouvent et organisent un Forum pour la jeunesse de l’Afrique à Paris. À cette occasion, pour sensibiliser la diaspora et trouver en même temps une caisse de résonnance médiatique, ils décident de lancer la rédaction d’un document, un support écrit qui véhicule les idées et les valeurs qu’ils souhaitent défendre et transmettre. L’idée d’un Carnet de la jeunesse pour l’Afrique, dont la présentation a lieu ce mercredi 15 février à Sciences Po Paris, est née.

L’ouvrage est rédigé par des « jeunes africains d’une quinzaine de pays différents, certains vivant en Afrique, d’autres à l’étranger. Ils incarnent par leurs récits et leur engagement les valeurs d’union et de renouveau défendues dans cet ouvrage », explique Jacques Jonathan Nyemb. Le concept est à la fois simple et ambitieux : bâtir un pont entre les générations, donner la parole à certaines personnalités exemplaires, et encourager les jeunes en relatant quelques unes des nombreuses success stories du continent. Les témoignages, interviews et propositions sont regroupées aurtour de quatre grands thèmes : incarner, se regrouper, innover, rayonner.

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La jeunesse, meilleure ambassadrice du continent

L’idée forte portée par le Carnet est que la « jeunesse africaine (…) est la meilleure ambassadrice » du continent. Elle doit donc « se regrouper », car « il s’agit aussi pour nous de créer les conditions et surtout l’espace physique et/ou virtuel d’une rencontre : la rencontre de la jeunesse pour l’Afrique. » Mais celle-ci doit également « innover », pour « créer les solutions nouvelles qui répondront aux besoins du continent » ; « rayonner », car « il faut penser la présence de l’Afrique dans le monde aussi bien que la présence du monde en Afrique » ; et enfin « incarner », car « toute mobilisation ne se révèlera efficace que si elle se construit autour d’une identité assumée et d’une éthique partagée », affirment les auteurs du Carnet.

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Les 115 pages de l’ouvrage fourmillent de témoignages d’« aînés », de rencontres avec d’éminentes personnalités telles que Soumaïla Cissé, ancien ministre malien et ex-président de la Commission de l’UEMOA, ou encore le philosophe sénégalais Souleymane Bachir Diagne. Sont également placées sous les projecteurs la réussite de l’homme d’affaires sud-africain Patrice Motsepe, patron à 46 ans d’African Rainbow Minerals et de Harmony Gold Mining, comme celle des fondateurs de la société de transfert d’argent Money Cash, le Sénégalais Ahmedoune Dida Diagne et le Camerounais Terence Niba, ou celle encore de Patrick Fandio, Camerounais de 36 ans et grand reporter à TF1. De quoi méditer sur les engagements qui feront la force de l’Afrique de demain.

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– Consulter le Carnet de la jeunesse pour l’Afrique sur le site internet d’O.S.E.R l’Afrique

 

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