Finale – CAN 2012 : les avis de Rabah Saâdane et Lamine N’Diaye

Si Rabah Saâdane, l’ancien sélectionneur de l’Algérie, n’imagine pas la Zambie battre la Côte d’Ivoire en finale de la CAN dimanche, Lamine Ndiaye, l’entraîneur du TP Mazembe, est beaucoup moins catégorique…

La Zambie de Renard pourrait surprendre la Côte d’Ivoire en finale de la CAN 2012. © AFP/Montage JA.com

La Zambie de Renard pourrait surprendre la Côte d’Ivoire en finale de la CAN 2012. © AFP/Montage JA.com

Alexis Billebault

Publié le 10 février 2012 Lecture : 1 minute.

La Zambie a beau avoir battu le Sénégal (2-1) au premier tour et le Ghana (1-0) en demi-finale, Rabah Saâdane n’imagine pas la sélection d’Afrique Australe empêcher la Côte d’Ivoire de revenir à Abidjan avec sa deuxième CAN. « La Zambie est bien organisée, disciplinée, mais elle a eu de la chance face au Ghana », explique l’ancien sélectionneur des Fennecs. « Elle ne m’impressionne pas dans le jeu. Ce n’est pas l’équipe la plus talentueuse de cette CAN,  et je pense que la Côte d’Ivoire va s’imposer lors de cette finale. »

Saâdane, à défaut d’être emballé par les prestations des Éléphants, décèle peu de failles dans l’équipe dirigée par François Zahoui. « C’est solide dans toutes les lignes, il y a de grosses individualités – Drogba, Gervinho, Kalou, Yaya Touré – et j’ai l’impression qu’il y a plus de solidarité au sein du groupe qu’il y a deux ans, et notamment entre les cadres. »

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"La Zambie est tout à fait capable de battre les Ivoiriens"

Lamine N’Diaye, qui suit la CAN depuis Lubumbashi, avoue avoir du mal à se déterminer. « Pour moi, ce sera du 50-50. Une finale est quelque chose de particulier », assure l’entraîneur du TP Mazembe (RDC). « Les Zambiens m’ont fait bonne impression. Plusieurs évoluent dans mon équipe (Kalaba, Himoonde, Sunzu), et ce sont de bons joueurs. La Zambie est tout à fait capable de battre les Ivoiriens. »

Souvent cités comme potentiels vainqueurs depuis six ans, les Éléphants vont devoir gérer une pression assez forte, eux qui se voient offrir une chance d’entrer dans l’histoire. « Jusqu’à maintenant, ils assument leur statut. Sur le papier, ils sont plus forts. Mais en finale, tout est envisageable… »

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